16/04/2021

Les Béliers Kemper retrouvent la victoire, malgré une sueur froide sur la fin

Portés par un grand Paul-Lou Duwiquet en première période, à l'adresse insolente dans les flèches longues distances, les Béliers Kemper se sont alignés sur les rails de la victoire face à Gries Oberhoffen. Malgré un bon départ, devant une équipe possiblement en surchauffe dans ces temps forts (16-7, 5'), les Béliers Kemper n'ont pas réussi à capitaliser sur ce bon lancement. Agile à se faufiler dans la raquette, à chasser le rebond, Gries Oberhoffen a perturbé le plan de route adverse (23-29, 15'). Heureusement, dans cette secousse, Paul-Lou Duwiquet fut royal, en se gargarisant d'un 5/6 aux tirs extérieurs (45-37, 20'). La seconde période a intensifié ce jeu impulsif de Gries Oberhoffen, et aussi accentué cette maîtrise globale supérieure pour les Quimpérois. A la constance des quarante minutes, Quimper retrouve le chemin de la victoire, nécessaire, suite aux deux accrocs successifs pour continuer d'y croire, en haut de la Pro B. Même si ce fut chaud jusqu'à la fin (81-78).

Après les accrocs d'Evreux (86-83) ou Souffelweyersheim (68-66), les Béliers Kemper retrouvaient leur parquet fétiche de Michel Gloaguen, encore face à des Alsaciens, Gries Oberhoffen. A deux victoires de différence sur Saint-Quentin ou Nancy, les co-leaders de la division, les Quimpérois ne voulaient pas se laisser distancer. Pour cela, une seule option, la victoire pour remettre la pression sur leurs adversaires directs.

Le début de match donnait raison aux Quimpérois, à l'intensité juste. Le double lancer-franc réussi de Ryan Reid apportait une première largesse confortable au score (16-7, 5'). Gries, au jeu capable d'envolée soudaine, connaissait une remontée des eaux. En terrain mouvant, leur jeu rapide les prédisposait mieux. Les visiteurs arrivaient à trouver les espaces, notamment une percée pleine raquette d'Hugo Robineau 23-29, 15'). Le temps mort s'imposait pour Laurent Foirest, pour ne pas se laisser envahir, par le style d'opposition adverse. Dans cette submersion adverse, Paul-Lou Duwiquet décochait ses flèches derrière le grand arc: 1,2,3,4,5. 

En quatre minutes, le Nordiste avait ce coup de folie ou plutôt d'adresse nécessaire, à ce moment clé de la rencontre (45-37, 20'). Alors que tout semblait prendre une route élargie vers le succès, avec un panier en toucher de Charly Pontens (50-37, 23'), Gries Oberhoffen avait ce deuxième vent porteur. A l'intérieur, Kévin Dinal, le capitaine, Brandon Edwards ou Jean-François Kébé enflammaient la marque pour le second retour alsacien (52-49, 26'). Néanmoins, les Béliers Kemper dégageait des marges de manoeuvre, comptant sur l'atout David Jackson, quand la situation l'exigeait, comme cette fin de troisième acte (62-56, 30').

Dans une impression de meilleure maîtrise globale locale, Gries Oberhoffen pouvait casser ce canevas, en se servant ce jeu à pulsion. Mais il n'allait pas dans une continuité d'action prolongée. Face aux Béliers, à la partition plus appliquée, et moins saccadée, ça ne suffisait pas. Quimper n'avait pas cédé à la précipitation, savemment, ils avaient donné une impression de contrôle. La victoire était logiquement au bout de cet effort régulier, même si Gries Oberhoffen, en revenant à un point, à dix secondes de la fin avec Filip Adamovic a donné des sueurs froides jusqu'au bout (81-78).

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