À l’usure, le Brest Bretagne Handball est venu à bout de Nantes (37-33) pour s’adjuger la troisième Coupe de France de sa jeune histoire. Après 2016 et 2018, c’est donc une fois de plus la confirmation de l’idylle entre le club et cette compétition. Tenues en respect trois bons quarts d’heure, les Rebelles ont fait parler leur expérience et leur physique pour petit à petit se détacher et se rapprocher de leur objectif du jour. Un premier grand rendez-vous de mai bien négocié donc qui ouvre l’appétit à quelques jours de la première manche de la finale de LBE à Metz.
Toutes les séries ont une fin, mais si possible pas lors d’une finale. Le Brest Bretagne Handball, qui n’avait jamais été battu par Nantes depuis son accession en LFH en 2016, ne voulait surtout pas entendre parler de ça à l’heure de disputer la première de ses finales printanières. Dans la dernière ligne droite d’une saison déjà somptueuse, les Rebelles devaient ce samedi résoudre une équation nantaise que la large victoire mercredi en championnat face au même adversaire ne rendait pas spécialement plus aisée. Le départ en fanfare du BBH (10-5, 11e) n’aura été qu’un leurre tant le collectif de Laurent Bezeau a dû s’armer de patience pour prendre la mesure de la Team Rose puis progressivement lui faire mettre les deux genoux à terre. « Ça ne fait que légitimer la pratique du handball féminin, acquiesçait le coach brestois. On avait un très bel adversaire face à nous, un adversaire dans une dynamique très positive, avec beaucoup de confiance, de solidarité et un jeu très cohérent. On a été malmenés et il s’en est fallu de pas grand chose mais en même temps, Nantes n’est jamais passé devant ».




Après la victoire des Brestoises, le spectacle était sur le podium. Crédit photos Philippe RIOU / BBH |