Le Brest Bretagne Handball a dû s’arracher pour sortir vainqueur de dix dernières minutes brûlantes mais a décroché ce qu’il était venu chercher en terre nantaise : un succès hyper précieux (32-31) dans la lutte pour les deux premières places du classement. Souveraines durant la première période, les Rebelles n’ont pu ensuite contenir le retour de Neptunes déchaînées qui ont forcément cru dans les ultimes instants pouvoir enfin terrasser le BBH. Un but de Pauletta Foppa à une seconde du buzzer a finalement mis tout le monde d’accord et conclu un mois de janvier parfait en Ligue Butagaz Énergie pour les filles de Pablo Morel.
« Je pense qu’elles ont eu peur ». Les mots de l’entraîneur nantais Guillaume Saurina à l’issue de la partie portaient sûrement un peu de vérité tant les Rebelles ne sont pas passées loin de la correctionnelle ce mercredi à Mangin-Beaulieu. Elles ont donc peut-être eu quelques frayeurs mais « il n’y a pas de hasard, argumentait de son côté Pablo Morel. Même en déjouant, en ne trouvant pas de solutions, elles sont allées chercher cette victoire. C’est vraiment très positif dans l’état d’esprit et ce résultat aura peut-être beaucoup d’incidence à la fin de la saison ». Dans sa lutte pour terminer à l’une des deux premières places à l’issue de l’exercice régulier, pour avoir le droit de disputer la finale, le BBH a mis un peu plus loin un concurrent direct et cela le réjouira certainement encore davantage que cette série d’invincibilité face à Nantes qui s’est étirée à seize rencontres toutes compétitions confondues (14 victoire et 2 nuls) depuis l’accession en Division 1. Les réjouissances du jour sont bien ailleurs et notamment dans le fait que les Rebelles sont toujours dans le coup pour leur objectif à mi-championnat ou presque (il reste un match en retard à disputer face à Nice) et qu’elles se sont déjà déplacées à Metz, Bourg-de-Péage, Paris et Nantes. « Au niveau comptable, ce sont trois points très importants, appuyait Pablo Morel. C’était un mois de janvier très piégeux et avec de gros enjeux face à des concurrents directs. Il fallait faire 100%, on l’a fait. C’est loin d’être fini mais c’était un passage obligé ».

Crédit photo BBH / Philippe Riou
