07/03/2022

L'US Concarneau bute face à une solide équipe du Mans

En quelques jours d'intervalle, le Mans FC allait-il faire tomber les deux leaders de ce National? Après leur victoire face au Stade Lavallois (2-0), les Manceaux se rendaient à Guy-Piriou, pour y défier une surprenante équipe de l'US Concarneau, face à 2541 spectateurs, le record de la saison. Face à un gros morceau annoncé au départ de ce National, l'US Concarneau a connu le malheur de courir après le score, un scénario forcément préjudiciable (0-1, 25'). Cherchant à accélérer les transmissions pour provoquer le décalage, comme cette belle action, à la 41ème minute, les Thoniers se sont heurtés à une équipe très solide, en face, qui vaut certainement mieux que son classement actuel (8ème de National). Mené à la pause, Concarneau a cherché à hausser son intensité générale. Les Thoniers y sont parvenus, mais Le Mans a été malin, dans sa gestion, cassant le rythme au bon moment, pour tenir ce précieux succès.

Légende: Landry Nomel et les Concarnois sont tombés sur un gros morceau, ce luindi soir, avec Le Mans FC.

La taille supérieure s'annonçait pour l'US Concarneau pour la réception du Mans FC, au passé de Ligue 1, une grosse décennie auparavant. Forcément, cet historique d'un club structuré aux étages au-dessus appelait à la méfiance. En début de match, comme à son habitude, Concarneau cherchait à densifier le jeu. Fahd El Khoumisti fut très proche face à son ancienne équipe de s'illustrer, sans l'intervention de Pierre Patron, claquant le tir hors de la cage (13').

Mais très vite, ce bloc compact et physique du Mans arrivait à prendre le dessus. Glissant en profondeur, Armand Gnanduillet frappait une première fois, mais l'arbitre de touche effaçait le but sur un hors-jeu de l'avant-centre manceau (16'). Le vice ( ou l'expérience) était l'apanage des visiteurs. Un exemple? Le portier Pierre Patron, feignait une blessure, pour arrêter le jeu, s'écroulant volontairement dans la surface pour permettre à un de ses coéquipiers de changer tranquillement ses chaussures au bord du terrain. Tout portait à croire que cette équipe du Mans avait cette science des détails.

Toujours dans cette même préparation, avec une fixation en milieu de terrain, et des appels en pronfondeur, à la limite du hors-jeu, l'ancien Briochin, Hugo Vargas Rios avait la passe juste, Armand Gnanuillet ne tremblait pas dans son duel et ouvrait le score (0-1, 25'). Concarneau cherchait à réagir. Les transmissions se firent plus vite, le pressing plus acéré sur le porteur de balle. 

Suite à un beau mouvement, au milieu de terrain, Landry Nomel était décalé, son centre faillit trouver Tristan Boubaya, oublié au deuxième poteau, touchant la balle mais dans l'impossibilité de la redresser complètement vers le but (41').

Forcé à réagir face à une belle équipe adverse, Concarneau peinait à trouver la passe tranchante dans l'arrière-garde adverse. Remontant leur bloc équipe pour presser les visiteurs, Concarneau donnait sa pleine mesure. Le Mans semblait toujours serein, sur un centre première intenton, Hamza Hafidi plaçait une tête décroisée, au ras du poteau (55'). Ce match sonnait alors comme un match de boxe, avec une recherche du KO de chaque côté. Côté concarnois, Tristan Boubaya tentait le rush individuel.

De tout brio, sa frappe était captée par Patron (56'). Sur l'action suivante, le double buteur de Laval, Macalou avait aussi une opportunité. A la 58ème minute, Fahd El Khoumisti était tout près de s'ouvrir le chemin du but, sans un tacle glissé sur le ballon dans la surface. La solution n'arrivant pas dans le jeu, Fahd El Khoumisti butait à nouveau sur PIerre Patron, sur un centre, le ballon revenait dans les pieds de Donatien Gomis, qui était surpris. Maxime Etuin récupérait et brossait son tir du gauche, rasant la barre transversale. Décidément, Concarneau n'était pas récompensé de son acharnement à extraire un résultat de ce match entre costaud (71'). 

Concarneau finissait plus fort, ayant misé sur trois remplacements à l'entrée du dernier quart d"heure pour finir sa rencontre en boulet de canon. Le Mans était maintenant dans la gestion complète de ce 0-1. Les Thoniers n'avaient pas ce coup de pouce du destin, une main apparente dans la surface n'était pas sifflée (82'). Le public grondait, ressentant une forte injustice et une frustration de voir Concarneau, se mettre constamment à l'ouvrage et buter constamment sur ce bloc adverse (0-1).

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