Revenu sur un complexe qu'il connait bien pour avoir porté les gants du "feu" Quimper Cornouaille FC ( saison 2009/2010, avec notamment un 7ème tour de la coupe de France à la Réunion, devant 6.000 spectateurs), Yohann Boulic, le coach milizacois, reconnaissait les limites du moment de son équipe. N'arrivant pas à passer la vitesse supérieure face à un bloc regroupé en face, Milizac a conduit la direction de ce match, sans pouvoir casser le verrou adverse (0-0, 4-2 TAB).
Yohann Boulic ( coach de la SP Milizac, N3): " Nous n'avons pas changé assez de rythme offensivement pour pouvoir mettre en difficulté cet adversaire, qui était regroupé devant son but. C'est trop peu ce que nous avons présenté aujourd'hui. C'est décevant, ce qui est encore plus décevant, c'est que cette sortie précoce, va avoir une incidence sur le reste de la saison, parce que là jusqu'à décembre, on va enchaîner un match de championnat et nous aurons un week-end de repos.
Au-delà de l'élimination, c'est toute l'organisation de la saison qui va être compliquée. Nous avions travaillé une séance de tirs au but, vendredi soir, au dernier entraînement. Il y'a eu 16 frappeurs, 16 buts. La vérité, c'est le jour de la compétition, c'est là où il faut les mettre. Les nôtres sont particulièrement loin du cadre.
Les pénaltys, c'est une chose, mais c'est surtout dans le jeu, où on doit pouvoir faire mieux offensivement. Sur la fin de notre match, on a quelques petites situations, mais sur l'ensemble du match, on a deux grosses situations, un arrêt du gardien et une balle qui tape le poteau. On savait qu'il fallait aller sur les côtés, ils avaient amassé beaucoup de joueurs dans l'axe. On n'a pas assez performé sur les bords pour pouvoir les décaler.
Après, dans la surface, il faut être mobile pour pouvoir être joignable. Là-dessus, on a été aussi défaillant. L'année dernière, sur un autre type de joueurs, nous avions ce changement de rythme, il faut d'autres solutions. On est sur ce même rythme depuis le début de la saison. On arrive sur les mêmes constats. Ce n'est pas un problème de suffisance, aujourd'hui, à Quimper, mais il faut qu'on accélère davantage sur certaines zones de jeu et qu'on les identifie davantage pour être meilleur. Les centres, il faut qu'ils soient plus dangereux, dans le mouvement, à l'intérieur de la surface, il faut qu'on fasse mieux."