Le 15/09/2022

Les Rebelles signent un "Vite fait, bien fait"

Avec beaucoup de maîtrise, le Brest Bretagne Handball a disposé d’une équipe de Chambray qui avait pourtant pris un excellent départ cette saison. Le succès confortable (31-20), la rigueur mise par les Rebelles durant soixante minutes et la prestation XXL de Julie Foggea sont autant de points pouvant donner le sourire au staff brestois dans une période où l’équipe est toujours en construction. Troisième succès en autant de matches de LBE pour le BBH donc qui attend maintenant de pied ferme le CSM Bucarest dimanche pour un très gros choc de Ligue des Champions.


« Aujourd’hui, le grand nous a dit « Écoute petit, reste à ta place » ». Mathieu Lanfranchi n’a pas fait dans la fantaisie au moment de débriefer la copie de ses ouailles. Le coach chambraysien n’a pas non plus parcouru de grands détours pour reconnaître la supériorité d’une équipe brestoise impitoyable avec ses troupes lors d’une première période à sens unique. « C’est une claque sur la tête, poursuivait-il ainsi. Brest a fait un match avec une intensité et une rigueur de Ligue des Champions, c’est sur ça qu’on a vu une grande différence ». Sans doute que la costaude entame de saison du CTHB, vainqueur de Nantes et auteur d’un carton à Besançon, avait allumé les warnings dans le vestiaire brestois. L’adversaire était à prendre très au sérieux, qui plus est entre deux chocs de Ligue des Champions face aux Vipers et à Bucarest. « Même si Dijon est aussi une très belle équipe, c’était un premier vrai test. On affrontait là une équipe européenne qui s’est bien renforcée cette année et avait très bien débuté », rappelait Pablo Morel. Restait à découvrir comment les Rebelles avaient digéré leur revers initial en Coupe d’Europe, trois jours plus tôt en Norvège. Visiblement plutôt bien. Très bien même. Après coup, il est ainsi difficile de trouver un moment dans la partie durant lequel Chambray a pu y croire, excepté au coup d’envoi. Car quatre minutes plus tard, il y avait déjà 5-0 et l’écart n’est ensuite jamais descendu en dessous de trois unités, culminant même à onze dans le dernier quart d’heure. « J’estime que les entames de match sont décisives, argumentait le coach brestois. C’était important de mordre dans cette rencontre, de marquer notre territoire. Et après de mettre à l’épreuve notre rigueur. On a un chemin encore à faire sur ces temps faibles quand on creuse l’écart ou qu’on laisse partir l’adversaire comme contre Vipers. Mais aujourd’hui, je n’ai pas vraiment senti de baisse de régime ». S’il faut vraiment être tatillon, il y a peut-être eu un léger creux en fin de première période et au milieu de la seconde. Mais pas de quoi affoler les foules. Car l’essentiel avait de toute façon était fait, avec les formes et sans chichi.

LIRE L'INTÉGRALITÉ DE L'ARTICLE SUR LE SITE DU BBH

Mentions légales - Protection des données - CGU / CGV