La réaction complète de Benjamin Larue ( coach de l'Espoir Clohars-Fouesnant, D1)
Ce match marquait vraiment la fête du club de l'Espoir Clohars-Fouesnant, dans tous les sens du terme. Le cap des 10 ans atteint par cette symbolique d'un premier 4ème tour de la coupe de France. Avec coeur, à leur image, l'ECF (D1) a montré une belle image sur et en dehors du match évènement face au Stade Pontivyen. Montant un barnum à la dernière minute, à l'initiative de la présidente, Leslie Gléver, pour protéger de l'averse, au mieux les 450 spectateurs présents, en l'absence de tribune principale, jusqu'à faire une visite des nouvelles installations par le maire, Michel Lahuec, quatre blocs vestiaires, et un club-house, une salle de réunion, qui verra bientôt le jour. Tout, jusqu'aux frites faites maison, l'Espoir Clohars-Fouesnant (D1) a mis du coeur et de l'enthousiasme, dans ce cap historique, porté aussi par un kop monté spécialement pour cette rencontre face aux Pontivyens, le collectif ultra canettes, qui dès la 2ème minute de jeu, a célébré son premier chant, avec un " Allez la GSI Pontivy", pour être dans cet esprit festif et piquant. Sur le terrain, les joueurs de l'Espoir Clohars-Fouesnant (D1) ont aussi fait un gros match avec leurs moyens, en faisant douter un maximum les Pontivyens, bien content de ce coup de pouce donné par le pénalty, unique but de ce match. Le premier mot de l'entraîneur local, Benjamin Larue, était spontanément le mot fierté. C'est le mot juste et approprié, sur ce beau début de soirée. En ajoutant également que l'Espoir Clohars-Fouesnant a montré qu'il n'était pas là par hasard à ce rendez-vous du 4ème tour de la coupe de France. Classe jusqu'au bout, en témoigne les propos de Benjamin Larue, sur le fait de ce match, et son commentaire sur le pénalty sifflé, bascule de cette rencontre.
Benjamin Larue (entraîneur de l'Espoir Clohars-Fouesnant, D1): " Nous sommes animés par une fierté, au sortir de ces 90 minutes, par ce que nous avons pu montrer aujourd'hui. Nous avons montré des choses, une belle image défensive. C'est sûr, le Stade Pontivyen est supérieur à nous dans tous les compartiments. Nous n'avons pas à rougir de notre prestation. Nous avons eu un grand Julian ( Le Brusque), dans les buts, qui fait qu'on garde espoir, tout au long de ce match. Après, c'est sûr qu'offensivement, on a un peu peur, de par l'évènement, l'adversaire. Nous avons peur de lâcher les chevaux, de se déséquilibrer pour sortir de notre schéma.
Nous avions un côté trop appliqué. On apprend, c'est la première fois qu'on se hisse à un tel niveau, qu'on rencontre une telle équipe. De mettre de la folie, dans ce contexte, c'est compliqué. On prenait des vagues, on arrivait à les gérer, on sortait bien, mais sur les dernières passes, ça devenait plus compliqué d'accompagner les actions offensives. Le Stade Pontivyen, on ne les inquiète pas vraiment sur ce match. Il faut être lucide par rapport à ça. Nous avons une ou deux occasions, où on peut frapper, mais nous n'osons pas. On n'est pas dans la meilleure des positions, mais on revient sur ce petit coup de folie, où si on tente la frappe, on ne sait jamais sa trajectoire.
Le terrain, en première mi-temps, était mouillé, ça pouvait fuser et prendre de la vitesse. Il nous manque ce grain de folie. Le pénalty? C'est comme ça. Leur 9 ( Nathan Le Gouellec) joue bien le coup, Arnaud ( Seidel), notre défenseur, touche la balle en premier, c'est lui qui prend la décision de tacler, il n'y aucun souci là-dessus, leur 9 le joue à l'expérience, c'est comme ça, l'arbitre prend la décision. J'en veux à personne, l'arbitre a fait un super match. Je ne peux rien dire, je ne peux en vouloir à personne, mon défenseur se bat au maximum et s'arrache pour éviter le tir de l'attaquant. C'est plus le 9 qui est malin dans sa chute. Ce détail dans le match, marque l'expérience au-dessus.
C'est très encourageant pour la suite, depuis le premier match de coupe de solidarité, le championnat, on le commence bien. On arrive à être sérieux et concentré dans ce qu'on fait depuis le début de saison. Ce match nous conforte dans notre consistance, nous avons beaucoup travaillé physiquement sur notre préparation. On arrive, plus affûté, plus lucide. Face au Stade Pontivyen, nous avons affiché vraiment des choses intéressantes"