Les Béliers de Kemper y ont mis du coeur face à une équipe supérieure de Nantes Hermine Basket
Défaits de peu, à La Rochelle (72-69), les Béliers de Kemper recevaient une deuxième fois dans cette Leaders Cup, à Michel Gloaguen. Vainqueur encourageant de La Rochelle (88-71), les Quimpérois s'embarquaient dans une rencontre face au Nantes Basket Hermine, au tableau de bord dans cette compétiton, d'une victoire pour une défaite, (succès d'aileurs décroché sur Quimper, 82-73). Ces deux formations se retrouvaient 15 jours après. Cette fois-ci, le rapport de force penchait clairement pour Nantes, dû aux absences majeures à Quimper, l'arrière TJ Price ( blessé deux mois), l'intérieur, Antoine Wallez ( cheville) ou Wayne Martin ( ailier), soit trois éléments potentiellement susceptibles d'intégrer le cinq majeur. Malgré un bon départ (15-7, 6'), les locaux n'ont pas tenu la distance face au collectif nantais. Les Ligériens, montés en puissance, au second acte, ont surfé sur cet avantage de neuf points à la mi-temps (28-37, 20'), une bonne partie de cette deuxième période jusqu'au baroud d'honneur des Béliers de Kemper. Recollant à quatre points, en fin de partie (58-62, 39'), les locaux ont été extrêmement vaillants et combatifs, mais doivent baisser pavillon face à une équipe plus dense et complète, en ce soir-là (61-67, 40').

Légende: Digué Diawara et les Béliers de Kemper ont failli raffler la mise en toute fin de match, après été mené une grosse partie de la rencontre par le Nantes Hermine Basket
Dans le bon ton d'entrée, ce souffle quimpérois n'a pas tenu sur la durée. Suite à six premières minutes prometteuses, agressifs en défense, et mobiles en attaque, avec un début de travail de sape du pivot croate, Ivan Vranès (15-7, 6'), les Béliers de Kemper ont baissé leur emprise. Nantes en a profité pour passer à la gamme supérieure, avec un tandem redoutable, JoCori Payne, au poste d'arrière et un intéressant Kévin Dinal, sous le cercle (19-17, 10').
Sur cet élan, les Ligériens ont appuyé là où ça faisait mal pour les Quimpérois, en manque de rotations sur ce match. A l'intérieur, avec les incursions flottantes sous le cercle d'Arthur Bouba, les visiteurs appuyaient sur l'accélérateur. En face, Quimper était loin dans les standards nécessaires en défense. En attaque, même constat, laissant échapper beaucoup ( trop) de points aux lancers-francs, les locaux vivaient un second acte difficile, sans réponse des deux côtés du parquet (28-37).
Sûrement, le souvenir vif de La Rochelle, avec un délitement complet des Nantais, au 3ème quart-temps, sur le dernier match de Leaders Cup était encore imprégnés dans les têtes. Les visiteurs canardaient aux trois points, trois coup sur coup, par Thomas Hieu-Courtois et JoCori Payne (28-48, 24').
Quimper était au bord du précipice, mais s'accrochait à la moindre branche. Se démenant dans la peinture, le Croate, Ivan Vranes, abattait un travail important, à ce moment, dans la mission flottaison des Béliers. Aidé par l'apport de Pol-Lou Duwiquet ou Quentin Ruel (40-52, 38'), ça recollait à un espoir, sans pouvoir néanmoins encore embarquer la salle, sur un renversement complet de situation ( 40-56, 30').
Bloqué par une adresse déficiante, annihilant tout retour, Quimper n'avait pas une fluidité offensive, dans la coordination et système collectif (43-56, 34'). Restant sur six minutes sans concéder de points, la défense tenait bon et donnait, en revanche, des gros motifs de satisfaction (46-58, 36'). A dix unités, à quatre minutes du terme (48-58), les Béliers réveillaient toute la salle, encore plus sur ce tir extérieur de Lucas Bourhis (51-58, 37'). Tout pouvait se passer maintenant, dans un sens comme dans l'autre. L'impossible retour prenait forme (61-64, 39'). L'ultime banderille avortée au tir extérieur de Quentin Ruel à 15 secondes de la fin, sonnait le glas des espoirs locaux (61-67, 40').
LA FICHE TECHNIQUE DE CE MATCH
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