L'AG PLouvorn tombe aux tirs au but face au Vannes OC
Après une première mi-temps, dans les starting-blocks du Vannes OC (National 2), Plouvorn (R1) avait réussi sa première mission, ce dimanche, à Guy de Réals. Revenir à 0-0, dans les vestiaires, pour mettre le doute dans la tête de ces Vannetais, qui n'avaient pas été en mesure d'accélérer de tout le premier acte, tel était le pari réussi des Plouvornéens, à la mi-temps. C'était bien trop peu pour les joueurs de Pierre Talmont, forcés de monter le curseur en deuxième mi-temps, face à ces intrépides locaux, portés par tout un stade de 2.000 places, dont certains des joueurs historiques, montés dans une nacelle élévatrice de 20 mètres. Comme à leur habitude, les Léonards se sont nourris de ce contexte pour passer à petits feux, leur adversaire du jour. Restant dans leur plan tactique de départ, ajuster un bloc bas, compact, agressif à l'entrée des 30 mètres, Plouvorn a âprement disputé la place en 32ème de finale de la coupe de France. Après le repos, malgré une grosse frayeur en tout début, par Alexis Ebrard (48'), Plouvorn a à nouveau mis les barbelés, protégeant l'accès à leur but, pour que le portier local, Jonathan Thiébault n'est rien à faire. Jusqu'au bout, Plouvorn a résisté. Jouant la qualification aux tirs au but, contrairement à Sablé, le coup ne passait pas, Plouvorn tombe vaillamment aux tirs au but face aux Vannetais (0-0, 3-4 TAB).
Mis dans une configuration similaire par leur prestation réussie face au FC Sablé, au 7ème tour (0-0, 5-4 TAB), en confiance après un large succès face au Quimper Kerfeunteun FC (5-0), en championnat, Plouvorn attaquait pour la cinquième fois un 8ème tour de la coupe de France, face à une place forte du footbal régional, le Vannes OC.
Mais dans leur stade, avec une montée de température matinale, pour les suporters, la marmite avait eu le temps de chauffer sur l'heure de midi, pour arriver à ébullition sur ce début d'après-midi. Sans retenue, les Plouvornéens n'affichaient aucun complexe du tout face aux Vannetais. Mordant dans le ballon, gagnant des duels, Plouvorn ne reculait pas et n'était pas pris en défaut. En face, Vannes, pas aidé non plus par un terrain bosselé, ne trouvait pas les relais, ni ne passait sur les côtés. Bloqué, oui, c'était le mot sur l'impression visuelle de la première mi-temps.
Dès l'entame, sur un coup-franc, dans le dos de la défense visiteuse, d'Argan Hillarion, Tom Philip se jettait mais ne parvenait pas à couper la trajectoire (4'). Sans se découvrir des deux côtés , cette première mi-temps ne s'élevait pas, faisant le jeu de Plouvorn, qui passait ce premier acte, sans puiser dans leurs ressources déjà.
A 0-0, à la mi-temps, Vannes devait montrer autre chose dans leur intensité générale pour passer en 32ème finale. On crût le visage des Vannetais, changeant du tout au tout, quand le meneur Mathis Blanchard trouvait en profondeur pour la première fois du match, Alexis Ebrard. En la glissant en dosage, son face à face passa juste à côté du montant. Ce fut la seule fois où cette équipe léonarde avait été pris à revers des 90 minutes.
Autrement, même si les visiteurs accumulaient les corners dangereux et très bien tirés d'ailleurs, sur la cage de Thiébault, dans le jeu, Vannes ne faisait pas la différence, de tout le match. Plouvorn en contre, pouvait même par Romain Le Traon, remporter la timbale finale (81'). Plouvorn avait livré un vrai match de guerriers, avec encore Lucas Le Lann, servi aux 6 mètres, pour faire lever un stade (87'). Vannes poussait, faisant couper un instant la respiration de 2.000 personnes, sur un tir contré, mais capté par le portier, Jonathan Thiébault (90'+1).
On y allait! La séance de tirs au but ponctuait. PLouvorn jouait sa première qualification en 32ème finale de la coupe de France par cette dramaturgie des pénaltys. Exactement comme face à Sablé, mais cette fois-ci, la pièce ne retombait pas du bon côté. Tom Philip et Aymeric Queguineur butaient sur Mathéo Petitgenet, côté Vannetais, le capitaine, Marvin Duclovel butait aussi sur Jonathan Thiébault. Plouvorn ratait d'un pénalty, l'accès aux 32ème finale, Vannes y allait par la toute petite porte, mais peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse de la qualification, en coupe, finalement (0-0, 3-4 TAB).