Dans l'absolu, Plabennec a payé cash le réalisme froid et glaçant de leur adversaire. Les punissant dès l'entrée de match, par un tir vicieux et placé d'Amine Sbaï, les Grenoblois ont accepté cet élan plabennécois, en le contrôlant et bloquant en règle générale, sauf en quelques points chauds, où cette rencontre aurait pu prendre une tournure différente. Forcément, de la fierté ressortait de cette prestation, qui a embarqué complètement le public plabennécois, en fin de match, exhortant et donnant de la voix, pour aider les locaux dans leur recherche de l'égalisation. Le coup n'est vraiment pas passé loin (0-1).
Nicolas Cloarec ( coach de Plabennec): " Un sentiment mitigé, en bout de course. On avait trois objectifs à travers ce match, le premier était la compétition en elle-même, passer un tour de plus, aller en 8ème, se qualifier dans les 16 derniers, un deuxième émotionnel, qui là, est rempli, on a réussi à réunir 2.500 spectateurs, il faudra voir les recettes, à les faire vibrer, et à laisser une très belle image de l'équipe, et le troisième objectif était financier, on aurait passer un tour de plus, mais on s'arrête là avec les honneurs. Bien sûr, l'objectif était de se qualifier, mais en cas de sortie, il fallait le faire avec panache. Je pense qu'on laisse une très belle image de l'équipe. Je suis déçu pour les joueurs mais satisfait du comportement de l'équipe.
C'est le regret, ce but, il était évitable. Il y'a toujours un rapport de forces sur un match, on prend un but vite. On savait que Grenoble défendait très bien. C'était compliqué de revenir. C'est une pointe de regret, en espérant que les images de ce match ne m'en rappeleront pas d'autres. Je ne veux pas paraître frustré, mais retenir notre parcours, que de paraître déçu d'une ou deux décisions arbitrales, qui auraient pu nous être favorable.
Nous avons su se hisser notre niveau de jeu, même si nous avons été maladroits, avec un terrain difficile, mais difficile pour les deux équipes. En étant plus juste, avec de la maturité supplémentaire, ce que j'ai aimé, c'est qu'on a joué un match de coupe, on s'est livré, il y'a eu un engagement physique, nous nous sommes battus jusqu'au bout, y croire, et faire croire aux gens que c'était possible de retrourner cette rencontre. Bravo à Grenoble, qui ne démérite pas non plus, ils ont été froid et professionnel, ils nous ont respectés, on a vu tout ça dans les déclarations d'avant-match, c'était très professionnel, il n'y avait pas de manque de respect, ni manque d'humilité. Je leur souhaite de nous donner encore moins de regrets en allant le plus loin possible. Se dire que nous sommes tombés sur une équipe qui poussera peut-être en finale. On verra tout ça en spectateurs.
C'est toujours difficile de rentrer dans un match spécial, c'est dommage de le prendre si tôt, on a 20 minutes difficiles dans ce match, les 20 premières, sans que Grenoble soit génial, c'est plus nous, par rapport à l'évènement. Il a fallu que nous soyons giflés par ce but, pour qu'on montre notre visage qu'on ait capable d'avoir. J'espère qu'on arrivera à le montrer en championnat, la coupe nous a fait perdre deux belles échéances, il faudra remettre le bleu de chauffe, pour aller cherche un maintien. Je souhaite associer les dirigeants et les gens qui étaient là, cet été, en juin, quand le club était un peu malade, avec une épée de Damoclès, d'une rétrogradation administrative et financière. Et aujourd'hui, si on met en relief sur ce contexte de juin, on ne peut être que grandemment satisfait.