Le football loisir à la recherche d'un deuxième souffle dans le Sud-Finistère
Football loisir, football vétéran et football corpo: ces trois alternatives du football senior, sur du foot à 11, ont toujours occupé les rectangles verts, en début de week-end jusqu'au dimanche matin, en Cornouaille. Et même à la grande époque, dans les années 80/90, le samedi après-midi. Or, si le championnat corpo avec l'USACQ ou le football vétéran arrivent toujours à trouver ses fidèles du dimanche matin, le football loisir est plus en souffrance, le vendredi soir. Symbole de cette chute, en une saison, le nombre de club est passé de 7 à 5 maintenant, avec une pause prolongée de Saint-Yvi depuis deux mois. En tout et pour tout, il ne reste plus à vrai dire que quatre équipes: Fouesnant, Pont l'Abbé, Landudal et Trégunc, assez pour entretenir une flamme vacillante, mais pas assez pour lui faire prendre un nouvel essor. En un an, les clubs d'Ergué-Gabéric, Quimper Italia ont arrêté. Encore dix ans de ça, une dizaine d'équipes constituait la richesse de ce football loisir, qui prône la joie de se retrouver, le vendredi soir, après sa semaine de travail, et qui laissait le week-end entier en famille.
Légende: Landudal Foot Loisir est une des quatre équipes sur la Cornouaille, en football loisir. Crédit photo: Landudal Foot Loisir
Le tableau a beau être sympa, il n'arrive plus à attirer en largesse, pour garantir sur la durée, la continuité de cette pratique. Symbole à Landudal, où le football loisir est maintenant la seule activité plein air collectif de la commune, après la mise en sommeil de l'AS Landudal, en football senior, avant le Covid, en 2017/2018.
Grâce à cette petite vingtaine de joueurs, le stade Marcel Corre allume encore ses projecteurs, le vendredi soir pour une partie de futsal. " On est très bien, à Landudal. On y a maintenant nos habitudes, avec les vestiaires, un terrain bien entretenu, et une salle au-dessus pour les réceptions d'après-matchs. On fait vivre la commune, également, en organisant un tounoi de sixte, début juin. Le noyau joueur est là, on repart l'an prochain, même si sur certains vendredis, l'effectif peut être juste, mais nous arrivons toujours à nous arranger pour jouer. En football loisir, il n'y a pas de classement, juste le plaisir de se retrouver pour partager un bon moment", glisse le président landudalais, Bertrand Guégan.
En recherche de leur second souffle, afin de densifier le nombre d'équipes (restreint au nombre de quatre aujourd'hui), le football loisir veut se faire connaître et connaître ses avantages: pas de compétition, une bonne ambiance, le week-end disponible ensuite, des matchs sans tacle, un esprit ouvert.... Tout un menu qui a tout plaire au demeurant.