Mickaël Poulmarc'h: " Cette victoire en coupe de Bretagne? C'est le plus gros accomplissement du club"
Tirer un coup-franc, celui de la 42ème, synonyme du 1-2 en finale, au nez et à la barbe, de spécialistes comme Vincent Richetin, Gaétan Arguilhé, ou Jean-Michel Abiven, dénote une haute confiance en son potentiel de conversion. Le Saint-Divyen, Mickaël Poulmarc'h y est allé, sûr de sa force, sûr de son placement. La feuille morte déposée avec élégance dans le but de Léopold Péreon a été un modèle du genre, à la " Platini", face à la Yougoslavie, à l'Euro 1984. Capitaine de la GSY Bourg-Blanc, Mickaël Poulmarc'h a réussi un vrai match de guerrier en finale, à l'image de ses coéquipiers. Bourg-Blanc, sur cette finale, c'étaient des " Yac'h", mordant sur tous les ballons, et ne voulant laisser de largesses, à cette équipe d'Auray, prompte aux envolées rapides. Le plus beau jour de l'histoire de Bourg-Blanc s'est dessiné ce dimanche 11 juin, à Ploufragan, avec cette victoire dans la coupe de Bretagne aux tirs au but, face au FC Auray (2-2, 3-1 TAB).
Mickaël Poulmarc'h ( captaine de Bourg-Blanc): " On est bien rentré dans le match. Nous avons suivi notre plan de route. On marque sur notre première occasion, après, ça a été un peu plus dur. C'était assez équilibré comme finale. Au final, nous avons eu les ressources pour passer devant.
Le coup-franc du 1-2 avant la mi-temps? On s'était mis d'accord avant le match. J'avais la priorité sur le moment. Dès que j'ai vu la faute, je me suis dit, c'est pour moi, c'est bon, je vais la mettre. Je suis droitier, j'étais posté en face du poteau gauche. Dès qu'elle part, je sais qu'elle va dedans. Surtout si le gardien ne part pas du bon côté, elle va au fond.
Nous avions coupé complètement une semaine, après notre victoire en demi-finale face à Quimper Ergué-Armel. On a fait un match contre des joueurs du coin, le jeudi de la semaine dernière. Ca a fait du bien. J'ai commencé le football à Saint-Divy, ensuite Dirinon, et ça fait maintenant six ans que je suis à Bourg-Blanc.
Bourg-Blanc? C'est un club familial, sincèrement, il n'y en a pas beaucoup des clubs comme ça. Je me rappelle quand j'ai joué à Dirinon, c'est un peu le même style de club. Très familial, très chaleureux, on s'y sent bien. Les gens sont accueillants, tout est réuni dans ce club. L'effervescence est né des parcours de coupe de France que nous avons pu faire. Tous les jeunes du club, ils aiment bien nous suivre. On a toujours du monde au stade, un peu moins en championnat quand même. J'aurai 35 ans en septembre. Je n'ai jamais joué plus haut que la R2. Jouer avec ses éléments de renom, quand je suis arrivé, il y'avait des Steve Abiven, Jean-Michel Abiven, tu les écoutes vachement.
Même si j'étais plus jeune, vers 28/29 ans, on a toujours besoin d'apprendre et ce sont des joueurs comme ça, qui nous apprennent et tout le monde est à l'écoute de ces gens-là. il y'a un profond respect par rapport à leur carrière. Sans aucun doute, cette victoire en coupe de Bretagne, c'est le plus gros accomplissement de la GSY Bourg-Blanc. On a fait presque tous les tours, on est rentré quasiment au début. On avait cet objectif depuis le début, d'aller au bout. Dès qu'on est rentré face à l'ES Cranou, on voulait aller au bout et la gagner.