30/09/2023

La réaction complète d'Olivier Richard ( coach de l'ES Cranou)

Montant de deux crans en trois ans, de la D2 à la R3, avec une première année en ligue bouclée à la 4ème place, à un point du podium final, l'ES Cranou (R3) a capté une lumière et une reconnaissance sportive. Avec la moitié du onze de départ face au Stade Briochin qui jouait encore en D2 de district quelques années auparavant, ces Loups méritent bien leur nom car ils n'ont peur de rien, ni de personne, quand ils agissent en meute dans leur tanière d'Alexandre Nédelec. Une anecdote marquante, celle d'Olivier Richard, le coach de ces Jaune et Bleu, coupant un des ces joueurs, sur la réalité d'un match de coupe de France. Quand le joueur s'exprima " Quand Saint-Brieuc dira à son 8ème tour, qu'ils ont commencé leur compétition au Faou". Son entraîneur répliqua du tac au tac, " Si tu le dis, c'est que tu n'y crois pas. Tu ne crois pas qu'on peut passer. Un match, on le joue pour gagner même face à Saint-Brieuc". Parlant plus avant le match de la fête autour du match que de ce duel, l'ES Cranou a remis le curseur sur le terrain, en livrant un vrai match de coupe, sans peur, ni complexe. Même dans un premier cycle d'essorage, avec la blessure à l'échauffement de Guillaume Madec, et la rentrée de Thomas Orro ( quel match de ce jeune de 18 ans), avec la blessure en début de match de leur " Box to Box", Dylan Thomas, l'ES Cranou a livré un match, dont on parlera encore dans plusieurs décennies. A 2-2 à la 72ème minute, l'exploit paraissait même envisageable très franchement, même si Saint-Brieuc avait la main mise technique, sans parvenir à multiplier les situations franches.

Olivier Richard ( coach de l'ES Cranou): " Je voulais rejouer ce type de match. Je l'avais vécu une fois avec l'ASPTT Brest (PH) face au Stade Brestois (L2) au 7ème tour de la coupe de France en 2016/2017, mais c'était à Le Blé. Je rêvais secrètement de revivre un tel moment, face à un gros, mais avec un match disputé dans une marmite. Aujourd'hui, ça s'est réalisé. On avait fait une mise en place, ce jeudi, tactiquement, en se préparant à défendre plus bas. Un jeune comme Thomas Orro a commencé à mettre des "brins" à tout le monde à la séance, c'était l'attitude que je recherchais. C'était exactement le marqueur à avoir sur ce genre de match.

Montrer à l'adversaire qu'on est présent, et qu'il leur faudra aller chercher la qualification. On s'est mis dans la tête qu'on pouvait le faire, et on y a crû. A 2-2, avec une balle de 3-2, on ne peut être que fier de notre match. On voulait montrer une bonne image, faire plaisir aux gens qui sont venus nous supporter. On n'a aucun regret, je préfère sortir 2-4, qu'à 2-2. On s'est mis au niveau d'une N2 sur des séquences. 

Nous avons recruté des joueurs de district, à l'intersaison. Des joueurs comme Thibaud Le Meil ( Lanvéoc, D1), Lilian Coadour ( US Châteauneuf du Faou, D1), Thomas Orro ( La Réunion) Pierre Floch ( FC Côtes des légendes, D2), nous n'avons pas effectué notre recrutement en ligue. On les avait observés, on savait comment ils jouaient. Quand je les ai vus commencer à allonger en milieu de seconde période, même Christophe Kerbrat, je me suis dit que nous devions sacrément les embêter. J'avais écrit, "tant qu'on n'essaie pas, on ne sait pas", en phrase référence, ce soir, on sait, et sur notre match, nous pouvons être très fier du visage que nous avons donné.

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