La réaction complète de Mikaël Caoudal ( coach des Paotred Dispount)
Plabennec a tout ce que dont les Paotred Dispount aimerait avoir, à savoir être clinique dans les zones de vérité. Ce match ne s'est pas joué sur une énorme différence entre ces deux formations, mais sur des détails qui ont basculé du côté de Plabennec. Comme ne pas faire la faute sur une course verticale de l'ailier Yahyan Kujabi, qui a dribblé deux joueurs, avant de se heurter au 3ème pour un coup-franc sifflé aux 22 mètres axiaux de la cage adverse, cette erreur de relance au pied de Carl Guellec qui donnait le but du break sur un plateau à Plabennec ou ce dernier but de Nathan Madec, dans un angle apparemment impossible au déclenchement de la frappe, ces erreurs individuelles sont presque plus faciles à gommer que des manques collectifs. Les Paotred Dispount ont souvent été près de tirer un résultat positif sur son dernier mois de compétition, mais à chaque fois, un grain de sable a enrayé la machine. Comme face à la TA Rennes, comme face à la GSI Pontivy, comme à Dieppe, le maître mot est être efficace et convertir les situations, car avec ce niveau rapproché entre toutes ces formations bretonnes de National 3, ce plus dans le dernier geste offensif et défensif fait une sacrée différence entre les équipes de bas de tableau et des hauts de tableau (2-3).
Mikaël Caoudal ( coach des Paotred Dispount): " Nous n'avons pas été assez tranchants dans les duels. On était plus sur une bataille de gagne-terrain de notre côté ou du leur. Le terrain était gras et difficile, les deux équipes avaient à coeur de ne pas faire d'erreurs. Eux ont été plus fort que nous dans les duels, et nous commettons des erreurs qui nous coûtent chères, ce soir.
On le savait qui ne fallait pas donner, les joueurs étaient au courant qu'il ne fallait pas offrir de cartouches à Plabennec, ils sont impitoyables là-dessus, ils nous l'ont encore démontré aujourd'hui. Les changements, ils étaient fait pour amener de la fraîcheur supplémentaire, j'avais fait le choix de mettre Mikaël Guillamot sur le banc pour finir fort cette rencontre, on revient bien en deuxième période. On marque le but à 1-2, on est dans leur camp. Il y'a le 2-2 qui presque nous tend les bras, le 1-3 nous plombe psychologiquement, car il y'a une erreur d'arbitrage sur ce but assez flagrante. S'il n'y a pas cette erreur, on ne sait pas l'issue finale de ce match.
On était dans un temps fort sur cette deuxième période. Nous avions des absents de chaque côté, sur l'ensemble de cette rencontre, les deux équipes sont très proches. C'est une histoire de duels, de bons ballons donnés. L'incidence du premier but marqué ou subi aurait son importance, et on le concède bien trop tôt. On est dans une période actuelle creuse, en début de saison, nous étions moins en confiance, avec moins d'automatismes, mais nous avons pris des points.
C'est une histoire de confiance, on encaisse plus de buts, dans cette période actuelle, mais à relativiser aussi, sur le match de la GSI Pontivy, si nous arrêtons à la 85ème minute, il n'y a que 0-1 (0-4). Contre la TA Rennes, on fait des erreurs, nous ne sommes pas loin du 1-2, finalement, on fait la même suite que face à la GSI Pontivy (1-4). Ce ne sont pas des carences collectives qui nous plombent aujourd'hui, ce sont des carences individuelles, des fautes individuelles qui nous mettent en difficulté.
Les joueurs ne lâcheront pas, ils étaient prévenus de ce moment difficile quand nous étions en pleine confiance. En Octobre, on passe très bien ce mois, mais en sachant, que ça ne serait pas ainsi toute la saison. Il faut qu'on soit fort mentalement et qu'on réagisse. Ce moment de la saison est maintenant face à nous. On va voir maintenant comment ça va se passer. On n'est même pas à la moitié de la saison, nous avons largement des points à prendre. Il y'a encore 57 points à prendre ( 19X3). Dans notre feuille de route, nous ne sommes pas en retard, parce que si on prend la fin de la moitié de saison, à Milizac ( même si nous avons un match de retard encore), nous pouvons atteindre cette barre des 15 points pour être dans les clous. On n'est ni en avance, ni en retard non plus.