Un arbitre libanais, anglophone et international, fait sensation en ligue de Bretagne
L’arbitre Libanais Kassem Saied dirige, en Anglais, les matchs de R1 bretons. Déjà aperçu en arbitre de touche, aux Paotred Dispount, face à la GSI Pontivy, en décembre, à Lestonan, il avait été excellent, sur ce match, avec cet étonnement de le voir arbitrer à ce niveau, lui a qui a déjà officié au centre sur des matchs de ligue des champions asiatique. Ce week-end, le stade du Mané Braz à Inzinzac Lochrist, un temple du football amateur breton a servi de révélateur au Libanais Kassem Saeid qui avait dirigé le 4 février en anglais le match de championnat entre l’US Montagnarde et Chartres de Bretagne.
Légende: L'arbitre libanais, Kaseem Saied, est passé de la ligue des champions asiatique à officier au centre sur des matchs régionaux en Bretagne. Crédit photo: Yannick Moulard
Si cette rencontre qui s’est soldée par un 0-0 ne restera pas les mémoires, Kassem Saeid aura parfaitement maîtrisé les débats « Comme il ne parle pas le français il va falloir s’adapter », se confiait même avant la rencontre l’avant-centre montagnard Youenn Tanguy.
Si au pays du Cèdre, Kassem Saeid qui arbitrait les matchs de première division est une référence, en France son statut fait que pour le moment, il doit se contenter de diriger les rencontres de régional. Arrivé dans notre pays en 2019, il a ensuite rejoint Lorient en provenance de Beyrouth, la capitale libanaise.
Il a ensuite dans sa vie professionnelle passé victorieusement les diplômes pour passer son doctorat en ingénierie des télécoms. S’il réside à Plouzané le fait de découvrir le football français est pour lui une aubaine dont il se félicite « La D1 libanaise correspond au niveau du National ou N2 français. »
De là à le voir évoluer en élite ce n’est pas gagné. Les statuts fédéraux imposent d’être ressortissant d’un pays de l’Union européenne pour y prétendre. Comme il a demandé la nationalité Française il espère une réponse positive Si un arbitre vit, travaille, paie ses impôts et construit son futur en France, pourquoi ne pourrait-il pas y prétendre. Mais les statuts fédéraux sont formels et imposent pour le moment, d’être ressortissant d’un pays de l’Union européenne pour y prétendre. Affaire à suivre !.
Texte et photo: Yannick Moulard