La réaction complète d'Enzo Sinou ( coach adjoint Pleuven FC)
Le FC Pleuven a été tout proche d'un très gors coup, à la Stella Maris de Douarnenez. L'histoire aurait été belle, avec un jeune formé au club, depuis l'école de football, Alexandre Bourhis, 18 ans, auteur logiquement du but de la victoire à la 93ème minute. Jusqu'à la 95ème minute, Pleuven a été porté par cette réalité de réussir à infliger sa première défaite à la Sainte-Croix, à la réserve de la Stella Maris Douarnenez. Malheureusement pour les Pleuvennois, l'expérience du niveau au-dessus a joué, pénalty sur Jérémy Le Saos dans la surface, Erwan Pichavant le transforme au centre du but (1-1, 95'). Oscillant entre fierté d'avoir réussi un sacré match collectif, et déception de tomber à la 95ème minute, Pleuven reste dans le match à 3, avec l'AS Plomelin et la Stella Maris Douarnenez B, pour la montée en R3.
Enzo Sinou ( coach adjoint Pleuven FC): " On a sorti un gros match contre une très belle équipe. Nous ne pensions pas faire aussi bien. On a été hyper-content d'avoir marqué les premiers dans les arrêts de jeu, mais on s'est fait avoir sur la fin. On ne voulait pas que résister, mais les défier en allant les chercher. Jouer notre jeu comme on sait le faire depuis le début de ce championnat, d'aller jouer haut, d'être bon à la récupération. On a plutôt bien fait.
Ils ont plus misé sur le contre en première, avant de reprendre la possession en 2ème mi-temps, mais d'une manière stérile. Ca aurait pu être une superbe récompense pour nous, on y était. Quand tu marques dans les arrêts de jeu, tu penses gagner. Une déception parce que le pénalty concédé est un peu limite à mon goût. Surtout la déception de faire un nul alors que nous avions la victoire en poche.
C'est un de nos plus gros matchs, nous avons l'habitude de faire de gros matchs contre des grosses équipes. On s'attendait à voir des joueurs face à nous qui jouaient à un niveau largement supérieur au notre. Ca ne s'est pas forcément vu sur ce match. Nos meilleurs matchs, c'est quand on se met dans ce mode coupe, à défier des plus gros que soi. On a pris ce match contre la Stella comme un match de coupe. Ne pas avoir peur de ces joueurs au-dessus, faire notre match, on est toujours dans la course à la montée, mais on garde ce goût amer de cette égalisation.
Il y'a le regret aujourd'hui, mais les matchs avant nous mettent dedans aussi. Spontanément, Beuzec, on perd en faisant un non-match à la maison (1-2). Le truc, c'est que par rapport à la Stella Maris ou Plomelin, on reste en retrait. On est toujours à un ou deux points derrière. On n'a pas de choix que de gagner contre eux, la Stella viendra chez nous dans deux semaines, Plomelin devra ausssi venir jouer chez nous.
Comment Pleuven est passé d'une équipe qui jouait le maintien à une formation qui joue la montée? " On a changé l'état d'esprit, le coach. Le retour de Franck ( Garnier) en duo avec moi, il y'a un côté facile. On est des gars du club, on connaît tout le monde. Le maître-mot de cette année, était de reprendre du plaisir, de rejouer au foot, ce qui n'était pas le cas sur ses dernières années. Nous avions un bon groupe, nous avons fait monter des gars qui jouaient en B, l'année dernière mais que nous estimions qu'ils avaient le niveau pour jouer en A. Il y'a des arrivées qui ont apporté de la valeur à l'équipe, mais chacun a élevé son niveau aussi dans la foulée.
On paie aussi le match de Beuzec, il avait été reporté alors que nous menions 2-0, à l'heure de jeu. Franchement, Beuzec n'arrivait pas à developper leur jeu sur la première partie. Le match est redonné à rejouer et nous le perdons 1-2. Tout le mois de Janvier a été compliqué parce que nous avons du mal avec notre terrain à s'entraîner. On a perdu beaucoup de rythme d'équipe à partir de janvier. On a récupéré un peu en février parce que grâce à Clohars-Fouesnant, on arrive à s'entraîneur sur un terrain synthétique.
Quand tout le monde est concerné comme aujourd'hui, on arrive à réaliser des matchs de dingues, comme aujourd'hui, à la Stella Maris. On a joué Plozévet (R3), il y'a un mois, mais dans le jeu, on ne voyait pas quelle équipe était au-dessus de l'autre. Ils étaient juste plus réaliste que nous.