La communication est tout un art, qui à la primauté des réseaux sociaux, devient encore plus amplifiée et diffuse pour assouvir cette pulsion d'être et surtout de rester connecté en permanence. Autrefois, passerelle privilégiée de direction vers les sites internets, les Facebook, Instagram, Tik-Tok, X (ex Twitter) sont devenus en moins de 20 ans d'existence ( une génération seulement), l'accroche numéro 1 pour les clubs. Avec l'application souvent Sport Easy, utilisée en interne, les réseaux sociaux sont la vitrine de communication du club, où l'espace de création y est grand, et certains se distinguent plus que d'autres. A l'Hermine Concarneau, Dylan Maurand, en plus d'être arbitre du club, a inévitablement boosté la côte de l'Hermine Concarneau sur les réseaux. Il y'a presque un avant et un après, tant il est maintenant à mi-chemin, entre une passion à la base en passe de se transformer en son futur métier. " Je voudrai maintenant en faire mon métier, à la suite d'un prochain BTS Communication sur deux ans. J'ai commencé à m'occuper des réseaux sociaux de l'Hermine Concarneau, il y'a un an et demi. Je fais les photos, les vidéos. J'avais déjà crée à l'adolescence un compte instagram pour les fans du FC Lorient ( 4.000 abonnés). J'ai toujours voulu faire ça, un club comme l'Hermine m'offre énormément de liberté dans toute la partie créative, et il n'y a pas la pression d'un club professionnel qui peut être plus restrictif".

Légende: Pilier essentiel des clubs même amateurs, la communication pratiquement exclusivement réliée aujourd'hui aux réseaux sociaux, est devenue une nouvelle partie totalement intégrée à la structure d'un club, et a pris un essor important sur les dix dernières années.
L'effet a été indéniable sur la communauté des supporters de l'Hermine Concarneau. Avec quelques vidéos, à l'instar de celle de l'AS Plouhinec, aussi un club très en avance à ce sujet, qui ont immédiatement fait mouche. Une des dernières filmant les joueurs réagissant à des photos de leur enfance, relayé sur les différents réseaux sociaux, a été regardée par plus de 150.000 personnes en trois jours, ce qui fait à peu près la moitié de la population du Sud-Finistère, plus de sept fois la population concarnoise.
Aujourd'hui, la relation a changé, elle reste directement connecté avec le terrain, le dimanche après-midi, mais elle est aussi suivie pratiquement toute la semaine, avec le relais des réseaux sociaux, qui permet de maintenir le lien d'une communauté importante avec le club.
" Cette partie communication est aujourd'hui essentiel pour un club, même amateur. C'est clairement l'avenir. La première année a été compliquée parce que j'ai du trouver ma place dans le fonctionnement du club. J'ai installé aussi un "Media-Day", en prenant toutes les photos des joueurs sur un fond vert ( neutre qu'on peut modifier ensuite sur l'ordinateur). Je m'inspire beaucoup d'autres clubs professionnels. J'aime beaucoup sur la partie football ce que fait des clubs comme Annecy ou l'ESTAC Troyes. A l'étranger, un club de D2 Portugaise, comme Estoril Arouca, c'est aussi très bon. Même localement, des clubs comme Baye ont aussi capté de suite tout l'intérêt des réseaux sociaux", souligne Dylan Maurand.
Hâppé par sa passion, même rattrapé, Dylan Maurand teste, innove, propose des idées et les met en place après accord du club au préalable. Travaillant au rayon poisonnerie au Leclerc Fouesnant, avant d'aller vers des études liées au visuel et à la communication, il a pour projet en cette nouvelle saison pour le club de l'Hermine Concarneau, de réaliser un film entier sur la saison 2025/2026.
Il a déjà stocké plus de 8 minutes d'images au montage et fera une projection publique au Cinéville de Concarneau sur ce projet, avant qu'il ne soit diffusé sur Youtube. A 21 ans, il n'en est qu'au tout début de son parcours mais ce chemin des deux dernières années a montré tout un potentiel et a été un booster dans la partie communication pour le club de l'Hermine Concarnoise, où les voyants apparaîssent au vert afin de réaliser une belle saison en senior sur le terrain, le tout capté en photos et vidéos pour être relayé ensuite à la communauté de suiveurs du club du Moros de plus en plus étendue sur les réseaux sociaux.