01/12/2025

Antoine Kerriou/Benjamin Brélivet: la touche finistérienne des Herbiers

Laurent David sur le banc, Benjamin Brélivet et Antoine Kerriou, sur le terrain, les Herbiers avaient un fort accent finistérien, dans leur équipage plabennécois, ce samedi soir. Pour Laurent David, le sentiment était encore plus renforcé en faisant parti de la légende du club, sacré même meilleur joueur du National, à près de 40 ans, deux années de suite avec le Stade PLabennécois. Forcément en terrain connu, pas conquis au vu d'un passage en 32ème finale, la première mi-temps a été celle de trop pour le coach des Herbiers, qui a ramené tout son groupe, à une autre manière de jouer la deuxième à Plabennec. Le tir rectifié à la pause, la qualification des Herbiers a été convertie en deuxième mi-temps où les visiteurs ont contrôlé le match (1-2). Après-match, Benjamin Brélivet et Antoine Kerriou apparaissaient soulagés d'être passé à travers les gouttes, à Kervéguen. Le Quimpérois et le Brestois savouraient cette qualification obtenue sous les yeux de leurs familles respectives, qui les attendaient à la sortie des vestiaires. Ca passe pour les Herbiers (N2) et cette escapade finistérienne aura été prolongée d'un week-end en famille avant de repartir direction la Vendée en ce début de semaine.

Légende: Arrivant en territoire forcément connu, à Plabennec, Antoine Kerriou, première saison aux Herbiers, après avoir éclaté à Milizac en N3, l'an dernier, et Benjamin Brélivet ( 15ème saison au club) sont repartis avec un billet en 32ème finale en poche.

Capitaine du Quimper Kerfeunteun FC à 18 ans, promu par Sébastien Le Naour, sur la première année de fusion du club en 2011/2012 en DH, Benjamin Brélivet a été le seul Quimpérois de ce groupe, à avoir raccroché les wagons du haut-niveau, avec une fidélité exclusive à un club, les Herbiers (National/National 2). Les joueurs sont passés, les entraîneurs aussi, il est toujours resté, 15 saisons après son départ de Quimper, boussole fixe à l'intérieur de la défense vendéenne, et qui a encore géré le contrôle de la situation quand la carlingue avait des signes de turbulences en première mi-temps. 

" On savait en venant ici, que ça allait être un piège. C'est un miracle qu'on ne sorte qu'à 1-1 de cette première mi-temps, à Plabennec. On n'a pas été extraordinaires, mais on a été solides, rigoureux et nous avons réussi à marquer. Tous les deux/trois ans, on réussit à aller loin en coupe de France. Plabennec l'a fait plus d'une fois. On savait, encore plus en tant que Finistérien, où on mettait les pieds sur ce tirage", précise Benjamin Brélivet. 

Recruté en 2024/2025 par les Herbiers (N2), après une saison complète de National 3 à Milizac, Antoine Kerriou n'a pas mis longtemps à se faire apprécier du groupe vendéen, avec même un côté patron, qui dessinait de sa prestation à Plabennec. Passablement énervé de la prestation visiteuse sur la première demi-heure, il a élevé son niveau en gagnant ses duels, faisant ainsi un rebond sur le comportement des autres joueurs autour de lui.

" Plabennec a trois occasions vraiment franches de doubler la mise, notre gardien fait deux gros arrêts. A la fin, il faut savoir faire le dos rond, et il n'y aura qu'une chose qui compte, la qualification. En coupe de France, il faut survivre, il faut être du bon côté, il y'en aura un autre qui s'arrêtera, et l'autre continuera. Dès le tirage du 7ème, j'ai vu l'opportunité au 8ème tour de jouer Plabennec. On s'est dit que ça serait sympa de venir jouer en Bretagne. Pour moi, c'était vraiment particulier, ce soir, je connaissais le coach de Plabennec ( Yann Pennès) pour l'avoir eu jeunes au Stade Brestois 29. Je connaissais presque tous les joueurs en face. Si j'avais perdu ce match, je ne remettais pas le pied de suite en Bretagne. On aimerait recevoir un gros pour les 32ème finale, maintenant.", souligne Antoine Kerriou.

Formé à Quimper, avec des racines à Bénodet, Benjamin Brélivet a quitté à sa première année en senior, le Quimper Kerfeunteun FC. Reculant du poste de milieu de terrain à celui de défenseur central sur cette première année du QKFC en DH, portant même le brassard à ses 17 ans, 

" Ma vie est maintenant en Vendée, j'ai construit ma famille, avec les enfants, mais ça fait toujours chaud au coeur de revenir au pays et de rejouer dans le coin. La dernière que j'ai joué dans le Finistère, c'était à Concarneau pour un match de National. Ca faisait presque huit ans que je n'avais plus rejoué dans le Finistère. Je m'intéresse toujours au football à Quimper, j'aime aussi aller au basket, voir l'Ujap Quimper. En championnat, en N2, on est 5ème, on est mieux revenu après avoir connu un petit creux. L'ojectif est de rester dans le top 5 et de voir s'il y'a encore un coup à faire dans les cinq/six dernières journées. J'adore ce que je fais, j'ai la chance de vivre de ma passion, et à 33 ans maintenant, j'en profite à fond. C'est incroyable, on ne peut pas rêver mieux. On pourrait se plaindre, il y'en a qui travaillent en usine, je ne me verrai pas me plaindre, on ne fait que du football, et on vit de cette passion. Si tu n'as pas de motivation à jouer, encore ce soir, face à 1.000 spectateurs, qu'est ce que ça sera plus tard!"

Etant tous les deux d'une famille très sportive, avec une mère handballeuse, Patricia, et un père, Gilles, ex-joueur au Stade Brestois 29 et au Quimper Cornouaille FC, et pour Benjamin, fils de Marcel, et d'un oncle, Jean Brélivet, qui a formé dans le passé tous les meilleurs joueurs du Sud-Finistère, avec un parrain, Nicolas Déniel, qui a fait trembler les filets tant d'années avec le Quimper Penhars FC et les Paotred Dispount, Antoine Kerriou et Benjamin Brélivet apportent la touche bretonne salée aux Herbiers, sans être de la même génération, ils sont fait du même granit nourri à la même passion depuis l'enfance.

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