10/01/2016

Le Stade Pleybennois en 32ème de finale

Il restait une place à prendre pour les 32ème finale de la coupe de Bretagne! Elle revenait acquise de droit au cendrillon de la compétition en district Finistère-Sud mais aussi de la ligue de Bretagne. Au terme d'un match bouclé en dix minutes, de la 25ème à la 35ème minute, Pleyben rejoint ce cap historique des 32ème finales pour la première fois en dominant l'Hermine de Concarneau (4-0). Le Stade Pleybennois est le nouveau cendrillon breton des 32ème finale de la coupe de Bretagne avec Landéda (D1, 29N) et Mauron (D1, 56).

Duel en haute altitude entre Pleyben et l'Hermine Concarneau

Yoann Goas, le capitaine Pleybennois sonne la charge.

Julien Bassompierre sous le regard de son capitaine Thibaud Quiniou

Le bulldozer Pierre Auffret marque sa puissance face à Anthony Poulain.

Julien Rozec, l'entraîneur-joueur de l'Hermine Concarneau

Jérémy Ollivier, le gardien de l'Hermine Concarneau à la relance.

François Stervinou, un but avant son remplacement à la 85ème minute.

L'Hermine Concarneau allait-il être pour la seconde année consécutive le cendrillon du district du Sud-Finistère en 32ème finale de la coupe de Bretagne? A Pleyben, l'Hermine Concarnoise a mordu la poussière face à une équipe locale aux lames soudaines. Alors que les Concarnois pouvaient marquer d'entrée par leur avant-centre, Damien Bruno (10'), Pleyben s'affirmait dans cette rencontre reportée à ce début janvier. La tornade blanche et noire s'abattait sur une défense de l'Hermine, à la largesse défensive béante sur le deuxième et troisième but. François Stervinou filait au but en convertissant un centre (25'). Pleyben jouait même au toucher-couler en deux minutes. L'excellent Nicolas Lennon récupérait un ballon pleine axe suite à une erreur de relance concarnoise. La sentance était pleine d'assurance avec un plat du pied côté fermé. Concarneau se sabordait en commettant une erreur similaire deux minutes plus tard avec le rusé Yohann Le Stum, qui profitait d'un nouveau caviar de Lennon (35'). Pleyben prenait le large et l'axe des grands boulevards. Il fallait aux Pleybennois garder vigilence pour regagner les vestiaires avec ce précieux et net avantage. 

Le doublé pour François Stervinou

L'Hermine Concarneau encaissait le coup et cherchait à réagir par parcimonie seulement. Les coups de pied arrêtés faisaient office d'une attention particulière. Sur l'un deux, Thibaut Poulain enroula sa frappe mais Florian Le Gräet détourna superbement en corner (47'). Pleyben assurait ses arrières. L'Hermie Concarneau, même en ayant la possession du ballon, ne se montrait guère dangeureux. La messe était définitivement dite avec une ouverture en une touche de 25 mètres de Nicolas Lennon. François Stervinou ajustait son dernier sprint, devançait la sortie de Jérémy Ollivier pour croiser son tir d'un tacle gagnant sur son aile gauche (4-0). Concarneau mettait les genoux à terre, Julien Rozec faillit sauver l'honneur mais Florian Le Graët riposta une nouvelle fois sur un nouveau coup-franc (85').

Stade de Kerlidou, 64ème de finale de la coupe de Bretagne
100 spectateurs
Arbitre: Olivier Le Berre (Peumerit)
Pleyben (D1) - Hermine Concarneau (D1) 4-0
Score mi-temps; 3-0
Pleyben: Stervinou (25', 82'), Lennon (32'), Le Stum (35')

La réaction des coachs:

Claude Louarn, coach du Stade Pleybennois: " Nous faisons une bonne première mi-temps pleine d'efficacité. On convertit trois de nos cinq occasions. Nous avons beaucoup progressé sur le plan défensif. En début de saison, nous prenions trop de buts. Maintenant, l'équipe a trouvé son équilibre. Nous navons pas forcément réussi à tenir le ballon en seconde période. Nous n'avons pas recommencé à jouer en seconde période. L'important était de ne pas prendre un but dans le premier quart d'heure entre la 45ème et la 60ème minute. On passe! Pour le club, c'est un moment historique!
Julien Rozec, entraîneur-joueur de l'Hermine Concarneau: " Nous avons trop d'absent sur ce match. De mes onze titulaires, j'en ai sept sur le flanc, soit blessé, soit suspendu. Nous payons un manque d'investissement, non pas par manque de volonté mais nous n'avons pas de stade, ni de créneaux horaires pour nous entraîner avec les intempéries. Ca fait cinq semaines et demi que nous n'avons pas fait un entraînement, juste une séance de footing sur la corniche. On paie la note comptant. Les joueurs lâchent et c'est logique!

 

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