Dans une semaine, l'escrimeuse Quimpéroise, Delphine Bernard respirera à plein poumons l'univers magique des jeux. Trois semaines après la cérémonie de clôture, la flamme olympique se ravivera à nouveau sur Londres pour deux semaines avec les jeux paralympiques. Avec une entrée en compétition prévue au fleuret, le 4 septembre, à 9h30 (heure anglaise), Delphine Bernard est prête pour vivre ses premiers jeux en tant qu'athlète. Une expérience unique.
" Quand j'ai regardé la cérémonie d'ouverture à la télévision, ça m'a fait un sentiment bizarre de me dire que je serais dans ce stade le 29 août. Je suis plus dans une période d'excitation. Nous venons de recevoir nos tenues officielles et nos dotations. Je suis qualifiée au fleuret (8ème mondial) et en épée par équipe. Mon arme favorite reste l'épée. Dans cette discipline, je me suis mise la pression toute seule. Ils en prenaient douze aux jeux et je me suis classée 14ème sur l'année. J'ai commencé l'escrime en 2007. Cinq ans après, je vis un rêve", explique Delphine Bernard.
Etre dans le grand huit final au fleuret
A 26 ans, Delphine Bernard possède un palmarès impressionnant dans sa discipline. Avec ses quatre titres consécutives de championne de France à l'épée (2009, 2010, 2011, 2012), sa place de vice-championne d’Europe par équipe et sa 8ème place au championnat du monde au fleuret en 2011 (Catane, Italie), sa première place à la coupe du monde de Montréal en 2010, la Scaëroise, domiciliée dans le Pays Bigouden, vivra à l'heure des jeux paralympiques, dès le 29 septembre. Son entrée en compétition se fera le mardi 4 septembre. " Je ne prétends pas à une médaille. En épée comme au fleuret, la Hongrie ou la Chine sont un cran au-dessus. Il y'aura deux poules de six tireuses au fleuret. L'ambition première est de me qualifier en quart de finale. Les affrontements se feront au meilleur des cinq touches en poule. En équipe, la médaille apparaît difficile également. Sur les derniers jeux, à Pekin, l'escrime française avait remporté deux médailles d'or grâce à l'Auvergnat, Laurent François"
Avec son maître d'arme, Serge Larher, la Quimpéroise est parée pour monter dans ce TGV sportif. Ces deux prochaines semaines sont déjà la garantie d'un souvenir inoubliable. Vivre les jeux intensément sera l'apanage de tous les sportifs présents sur cet évènement. Vu l'effervescence en juillet/août, nul doute que la capitale Britannique regoûtera avec plaisir à cette ambiance unique avec les jeux paralympiques.
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