Le 06/03/2014

Y-L Benankazy" Je veux être champion du monde"

Champion de France cadet en +90 kg, avec le Dojo de Cornouaille, en avril 2013, à Paris, le Quimpérois Yves-Loïc Benankazy, 16 ans, est une vraie pépite, qui doit être polie en permanence. Sans limite à sa progression, il est promis au plus bel avenir national et international. Depuis son titre, un an après, il revenait pour la première fois le week-end dernier, dans le Sud-Finistère,à Concarneau pour les demi-finales des championnats de France junior. L’invincible armada est plus qu’au top. Le rêve est désormais porté au plus haut!

Yves-Loïc Benankazy, ici avec son professeur au dojo de Cornouaille, Nicolas Cloteaux, est monté sur la première marche, sans difficulté, en demi-finale du championnat de France junior, à Concarneau, ce samedi.

" Nous l’avons emmené jusqu’au maximum où nous pouvions. C’est le meilleur cadet de sa génération en France. Un phénomène comme ça, je n’en verrai sans doute qu’un dans ma carrière de professeur de judo. Il était important symboliquement qu'il est obtenu sa ceinture noire avec le Dojo de Cornouaille », affirme son entraîneur au Dojo de Cornouaille, Nicolas Cloteaux. À 16 ans, Yves-Loïc Benankazy est purement et simplement annoncé comme un Teddy Riner bis. « C’est flatteur ! Je veux suivre son chemin. Mon ambition est de gagner un jour les championnats du monde ou les Jeux Olympiques. Pour que ma famille et ma mère, Inès, soit fières de moi".

18 kg perdus pour arriver au top!

Les rêves sont portés le plus haut possible. Pour atteindre ce sommet sportif, le judoka se pare d’une nouvelle exigence dans la conquête de ce graal. Désormais au pôle national du judo, il est licencié, depuis la rentrée sportive, au club de Sainte-Geneviève-des-Bois (91) avec pour professeur Laurent Bosch, ancien conseiller technique de la ligue de Bretagne. « Avec Nicolas, Laurent est un entraîneur qui ne me lâche pas. Il est exigeant. J’ai perdu 18 kg. Le titre de champion de France m’a donné énormément confiance. Je n’avais pas saisi avant que je pouvais le faire. Je n’ai pas eu le sentiment, quand j’ai gagné le titre de champion de France, que j’étais à fond. Même en finale ».

Le judo m’a permis de rester sur le droit chemin

Au top physiquement, ayant franchi un gros cap au niveau mental et en cardio, il avance ses pions sur son échiquier en se donnant les moyens d’y arriver. « Je l’avoue ! J’ai fait des bêtises. Le judo m’a permis de rester dans la droite ligne. Nicolas Cloteaux a toujours été là pour me remettre dans le droit chemin. J’ai même pensé arrêter complètement le judo en 2011 ». Samedi, à Concarneau, Yves-Loïc Benankazy a expédié ses quatre combats de la journée très rapidement, avec trois ippons et une immobilisation au sol de 30 secondes. Sans adversaire à sa mesure, il est fin prêt pour un doublé, à Ceyrat, les 8 et 9 avril, pour les France cadets et les 29 et 30 mars pour les France junior à Lyon.

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