Après un lever de rideau ponctué sur la victoire de FC Pleuven B sur la réserve du TGV (4-3), l'équipe première entrait en piste, au stade Jean Diraison, pour rattraper son match de championnat en retard contre les Bigoudens du FC TGV. 4 absences à noter pour le FC Pleuven par rapport au groupe ayant défié Locminé (DH, 2-3, 16ème finale de la coupe de Bretagne), principalement en attaque avec le meneur de jeu, Anis Djerbi, le feu-follet, Thomas Girard, le milieu relayeur Kévin Merrien et l'arrière latéral, Ollivier. Malgré ce déficit, les Pleuvennois mordaient dans ce match en retard. Philippe Le Tyrant, l'entraîneur-joueur frappait un corner au premier poteau. Panique dans la défense avec le but d'un défenseur contre sans camp sous la pression de David Djerbi (1-0, 5').
David Djerbi, avec un bandeau suite à un choc
Hervé Peoch se satisfait de ce match nul à Pleuven.
Au lieu d'emballer cette rencontre, après cette ouverture rapide du score, le jeu devient vite un expédient de long ballons, côté du TGV, alors que Pleuven n'arrive pas à trouver les relais en milieu de terrain pour alimenter au mieux leurs joueurs offensifs. Néanmoins, la ligne d'attaque du TGV en D1 est de pure qualité avec Kévin Le Corre, Jean-Jacques Jean et Jordan Larnicol. Organisé en 4-3-3, le TGV amènait une consistance et une densité physique. Le seul problème fut leur absence de créativité au milieu de terrain, préférant laisser les trois de devant faire la différence tout seul à défaut de les accompagner dans leurs tentatives pour une récupération plus haute de la balle. La conséquence était un manque de présence sur 20 mètres entre des attaquants livrés à eux-même et une ligne défensive collée par les milieux de terrain.
Les locaux avaient beaucoup de mal à s'adapater. Un jeu physique et hâché donnait l'impression que ce match ne parvenait pas à trouver un nouveau souffle. Néanmoins, la vitesse et le jeu de tête des attaquants du TGV faisaient souffrir la défense locale qui tenait tant bien que mal. Toutefois, malgré la pression mise par la ligne offensive bleue, cette dernière ne se procure pas de réelles grosses occasions, Benjamin Craff n'ayant pas réellement besoin de s'employer.
Au cœur de cette première mi-temps assez brouillonne, William le Corre parvient à chiper le ballon au stoppeur visiteur après un bon pressing. Seul au but, un mauvais rebond le gêne au moment d'armer sa frappe avec un ballon en cloche atterissant sur le poteau. La mi-temps arrive finalement sur ce score de 1-0 relativement logique en faveur des Pleuvennois qui se sont montrés plus dangereux à défaut de produire du grand football.
Le rusé Kévin Le Corre remet les deux équipes à égalité
La seconde période repart sur les même bases, les joueurs du TGV usent et abusent de longs ballons tandis que les Pleuvennois peinent à faire la différence dans le jeu. Plus le temps passe et plus les pleuvennois parviennent à acculer les visiteurs dans leur moitié de terrain même si du coup, les longs ballons de contre deviennent plus dangereux. Les défenseurs pleuvennois tiennent le choc et repoussent tant bien que mal les offensives bleues. Comme les locaux en première période, c'est suite à un coup de pied arrêté de Mickaël Saam que la situation va évoluer. Alors que les locaux repoussent un corner, le ballon revient rapidement dans la surface. A l'affût, Kévin Le Corre ajuste le gardien, Benjamin Craff à bout portant (1-1, 59').
Alors que les Vert et Noir continuent de pousser, l'avant-centre, Baptiste Terrieux pense délivrer les siens mais sa jolie frappe est repoussée par le montant du portier du TGV encore une fois (74'). Les dernières minutes du match se résument à des locaux qui poussent pour égaliser mais qui se mettent en danger et s'expose aux contres des visiteurs. Déjà très bon contre Locminé OC, le stoppeur Gaétan Hélias annihile une action du bout du pied face à Jordan Larnicol qui sans ce tacle glissé, filait droit au but (93'). Le match nul était logique. Les deux co-entraîneurs, Fred Goarin et Hervé Peoch s'en satisfaisaient volontiers sur la physionomie de la rencontre. " On savait que la rencontre allait être physique. Le match aller s'était produit de cette façon avec une victoire de leur part 3-0. On a essayé de déplacer leur bloc en vain. On a une balle de match avec le tir sur la barre mais ils en ont une aussi à la fin", précise Fred Goarin, co-entraîneur avec Philippe Le Tyrant du FC Pleuven. Pour Hervé Peoch, le match n'a pas pris son envol. " C'était trop physique, ce dimanche pour assister à un bon match. On prend un match nul satisfaisant sur la rencontre".