En partenariat avec le magasin E.Leclerc Pont l'Abbé, la lumière sera mise, jusqu'à ce vendredi, en une du site, sur la double montée du Plonéour FC (R3) et du Pont l'Abbé FC (R2). PFC/FCP: trois lettres gagnantes pour une saison doublement réussie. Le premier volet inaugural se penche sur l'influence de Matthieu Le Roux sur le jeu de son équipe. Cité intégralement par les 11 autres entraîneurs du groupe E de D1, parmi les joueurs les plus influents de la division, le Plonéouriste, Matthieu Le Roux a placé la barre haute dans cette saison. Tout comme cette équipe de Christophe Le Goff, à l'allant offensif indéniable avec le créateur, Jérémy Gargadennec, les flèches sur les côtés de Thibaud Colombier, la prestance de Malo Camus et son presque jumeau dans le jeu, Christophe Névot. Meilleure attaque détachée de ce groupe, avec 19 buts d'avance marqués sur la deuxième équipe, le Quimper Kerfeunteun FC B ( 58 contre 39), Plonéour FC a mérité complètement sa montée. Amplifié par les fulgurences de son détonnateur préférentiel, Matthieu Le Roux, 24 ans.
Mathieu Le Roux, joueur clé du dispositif de Christophe Le Goff, au Plonéour FC
" Nous sortons une saison quasiment parfaite. La première défaite contre Tréboul (0-1) nous a remontés pour le restant de notre saison. Dès le match suivant, nous avons réagi en surclassant la Stella Maris C (1-8). Nous avons affiché notre envie de retrouver la ligue. Tout le monde a pris de la maturité. Ca fait trois ans que nous jouons tous ensemble, sous les commandes de Christophe Le Goff. Nous sommes toute une génération née en 1996: Thibaud Colombier, Glenn Rogel, Tony Boennec, Thomas Kerloch.... L'an dernier, nous ne faisions pas une mauvaise saison mais nous avions la pression de la remontée immédiate. C'est très dur de remonter après une rélégation", explique Matthieu Le Roux.
De cette symphonie d'ensemble, ce quator offensif, Gargadennec, Le Roux, Névot, Colombier, restera comme un des plus forts de ces dernières saisons en D1, dans le Sud-Finistère. Matthieu Le Roux, par sa qualité de maîtriser la vitesse dans l'action pour jouer juste, a embelli l'ensemble. 15 buts ( un but par match), de nombreuses passes décisives, il a été celui qui a changé le rythme du jeu. " Dans les appels, dans notre façon de jeu, nous étions hyper-complémentaires. Plonéour FC, c'est vraiment l'appartenance à une famille. Nous sommes très attachés au club. Nous voulons poursuivre l'aventure en ligue. On est originaire de la commune pour la plupart. Un exemple? Vincent Stéphan, notre capitaine en senior, qui a été mon premier éducateur en poussins. Quand nous regardions les matchs des seniors, nous nous imaginions à leur place des années plus tard. Nous voulons mainternant que les jeunes du club ressentent cette même envie quand ils nous voient jouer".
En décrochant facilement, électron libre sur le front de l'attaque, Matthieu Le Roux a trouvé une libre expression pour créer ses accélérations déroutantes. " Notre grande satisfaction est d'avoir montré que nous n'étions pas à notre place en D1. Maintenant, il nous faut le démonter à nouveau au niveau supérieur. On ne se sent pas arrivés. Nous revenons en R3 avec un groupe jeune, qui cherche à progresser. On peut toujours progresser. Personnellement, j'apprends même de mon petit frère, Guillaume, 15 ans, au centre de formation du Stade Brestois 29. En le voyant jouer, je m'en suis servi pour améliorer mon jeu dos au but".
Avec 13 victoires, un match nul et une défaite, Plonéour FC a fini logiquement en tête de son championnat E de D1. Sortis de cette nasse du district, les Bigoudens redécouvriront la ligue, deux ans après, avec une valeur d'équipe en nette hausse.