Le 10/03/2023

Alan Postec, le baromètre de Gourlizon Sports

" Ils ont été réalistes. Le score était fait en première mi-temps face à Clohars-Foeusnant. Ca fait mal, ce dernier mois, car nous avons perdu toute notre avance en trois semaines. Le groupe est mobilisé, il n'y aucun doute là-dessus. On reste 20 à 25 à toutes les séances. La motivation est là, ça joue bien, mais en match, nous n'arrivons plus à reproduire l'ensemble, on manque de niaque, d'envie. Nous affrontons des équipes qui se battent pour leur maintien, on se fait bouger dans les duels. Il y'a deux/trois équipes qui ne jouent plus rien, mais autrement, toutes les autres équipes ont encore un intérêt dans notre championnat", assure Alan Postec, milieu de terrain de Gourlizon Sports. Arrivé l'été dernier, à Gourlizon, après un long passage dans son club formateur, l'ES Plogonnec, et également au Plonéour FC en R3, Alan Postec a été repositionné au milieu de terrain, plus en milieu de terrain relayeur, où il peut faire parler sa puissance. Pouvant jouer partout en défense, ou au milieu, il a trouvé son équilibre en milieu de terrain, à Gourlizon. La belle saison gourlizonnaise doit aussi beaucoup dans l'entre-jeu au rayonnement de ce joueur, qui est un profil intéressant, à la fois, capable d'être bon techniquement, et de mettre un impact dans les duels, par son parcours de défenseur. Capitaine de son équipe, n'hésitant pas à dire franchement les choses, il garde le cap, conscient que son équipe traverse un avis de tempête sur ce mois de février, mais en bon capitaine, il n'est pas résigné pour autant, avec un groupe qui ne lâchera pas jusqu'à la 22ème journée. Impossible à vrai dire à Gourlizon.

Légende: Véritable baromètre de Gourlizon Sports, Alan Postec accomplit une saison de premier plan à Gourlizon Sports, actuellement dans le dur, mais qui a cette moëlle pour rebondir. 

" Sur un terrain, je me cherche. Je jouais 8 sur la première partie de saison, là, deux matchs où je suis repositionné en 6. J'aime bien 8 car je mets de l'impact, mais après, au niveau relance, j'aime bien être en 6, pour aider l'équipe à être dans une construction posée. Dans nos derniers matchs, on répondait parfois trop à l'adversaire, en sautant des lignes. On ne jouait pas notre jeu, du coup, on ne crée plus autant d'occasions. On a essayé face à Clohars, mais ça n'a pas trop marché. On joue Quimper Kerfeunteun FC, ce week-end, en coupe, et après Pleuven en championnat. Après, on partira sur Penhars, qui sera le moment crucial de notre championnat. Notre ambition était de jouer le haut de tableau. Tout le monde a tiré le groupe vers le haut en début de saison. Est-ce qu'on s'est vu trop beaux? On a été en suffisance sur certains matchs. Il faut remettre le bleu de travail et aller chercher la victoire qui fera du bien à tous dans les têtes", remarque Alan Postec.

Très bien à Gourlizon, où Olivier Derrien, son entraîneur, lui fait une pleine et entière confiance, le postant même au rôle de capitaine. Il donne bien souvent le ton dans ces mouvements, incarne aussi par cette tenue du brassard, l'image de cette équipe de Gourlizon. Dans le doute, Gourlizon n'attend qu'un déclic pour se relancer. A l'image de l'US Concarneau, dans le dur, un mois avant, ou les Paotred Dispount, en févrirer, eux aussi ont connu une belle avance en championnat avant de se faire rattraper et dépasser, mais ils sont repartis maintenant. Gageons que Gourlizon trouvera aussi les ressources pour absorber au mieux ce passage à vide, pour finir sa saison en boulet de canon.

" Sur la saison, j'aurai du marquer deux/trois buts de plus, je rate deux immanquables. J'aurai pu mieux faire. Je ne regrette pas du tout d'être venu à Gourlizon, parce que j'ai trouvé un entraîneur, qui a enfin confiance, et me fait confiance. Je dois mieux faire, je peux mieux faire. On est face à la dernière ligne droite. Maintenant, il faut les pousser jusqu'au bout Clohars-Fouesnant, ils sont repassés devant, maintenant, nous serons aussi déchargés de la pression. La pression, elle sera plus sur Clohars, maintenant. De notre côté, on ne lâchera rien", conclut Alan Postec.

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