La réaction complète de Simon Bourhis ( Stade Plabennécois)
Visiblement, le choix du Plogonnécois, Simon Bourhis, 20 ans, à l'intersaison, a été le bon, en quittant l'US Trégunc (R1) optant pour le challenge du Stade Plabennécois. Après le départ de Steven Coat ( entraîneur-joueur du SC Morlaix, R2), dans un rôle similaire, de milieu relayeur, il est aujourd'hui un titulaire inamovible du onze de Nicolas Cloarec. Au côté du Plouesacatais, Théo Guillou, en complément, dans une mission plus de sécurisation d'une zone centrale, son expérience de défenseur central ( poste où il est aussi très bon), lui permet d'être bon dans les duels, avec cette élégance balle au pied, pour ressortir au mieux les ballons chauds de cette zone sensible. Auteur d'un bon match face à Vannes OC (2-0), il prend goût à la coupe, au 8ème tour, l'an dernier, avec l'US Trégunc face à La Roche/Yon (0-3), après un match monstrueux dans l'axe de la défense, à Carquefou sur le 7ème tour (0-0, TAB), il replonge à nouveau dans une aventure en coupe de France, qui l'amène deux étages au-dessus en 16ème finale de la coupe de France. Avec ses coéquipiers, il défiera une équipe professionnelle, au prochain tour, le Grenoble FC 38, dans moins de deux semaines maintenant ( 5ème en ligue 2).
Simon Bourhis ( milieu de terrain du Stade Plabennécois): " Avant cette rencontre, le discours tournait à faire un match de coupe. On a essayé de faire de notre mieux et ça a marché. Les entames de matchs ont toujours été importantes. De soigner le départ, mais aussi d'être bon sur les toutes dernières minutes de retour aux vestiaires, notre volonté était d'avoir ses quinze premières minutes cohérantes.
Après, de lever le pied au besoin, pour ne pas être en surchauffe, nous l'avons bien fait. On a plus été dans la difficulté en fin de première mi-temps, mais globalement, nous avons été dans le match souhaité au départ. Vannes avait plus d'espaces en deuxième mi-temps. Mais nous aussi, parce qu'ils s'exposaient aussi pour revenir au score. C'était un scénario à double tranchant. 2-0, ça nous va très bien. Depuis le début de saison, nous avons une force défensive. Nous avons des matchs clés, des matchs importants, où cette rigueur défensive, on la maintient.
Quand on affronte une équipe un cran au-dessus, on est encore plus vigilent, et ça ne passe pas. Contre Cholet, on était plus attentistes, sur leurs attaques placées, on était plus en bloc, on n'avait pas forcément l'opportunité, ni la connaissance de créer un quelconque jeu, ou de prendre le ballon à notre avantage. On a été dans des séquences de jeu, on a développé du jeu, eux aussi. Etn voulant bien ressortir les ballons, ça fait souffler toute l'équipe, les défenseurs, le gardien, les milieux de terrain, les attaquants, pareil parce qu'ils ne sont pas dans la frustration.
On rêve de tout et de rien. On verra l'adversaire, on aimerait le PSG à Francis (rires). Ca serait le clin d'oeil de finir sur une bonne note. Quoi qu'il arrive, cette victoire face à Vannes nous garantit une belle fête et des émotions à partager avec notre public et tous les gens à l'intérieur du club"