Vainqueur en 2009 et 2010 avec sa coéquipière Normande, Stéphanie Jus, la Quimpéroise Pascale Charrier, 51 ans, n'a pas réussi la passe de trois dans le trophée rose des sables au Maroc (6 au 16 octobre 2011). On n'est pas passé loin de l'exploit car l'équipage brito-normand finit second de la course à égalité avec Pilar Robin-Cabellos et Katia Stefanowski avec 3748 points.
La Quimpéroise, Pascale Charrier, boucle le trophée rose des sables à la seconde place. Une performance après ses deux victoires en 2009 et 2010.
Vous venez boucler votre 5ème course du trophée rose des sables dans le désert marocain. Avec 3748 points, vous finissez deuxième de l'épreuve. Une satisfaction?
" Oui, nous avons souffert pour monter sur le podium. Il y'avait plus d'équipage cette année. On était 140 au départ. Les cinq-six premières sont des équipages d'expériences qui étaient déjà aguerries au désert Marocain. Le niveau était très resserré en tête mais nous tenions à figurer sur le podium. On s'est battu avec Stéphanie (Jus), ma copilote pour l'obtenir. Ce n'est pas évident. Au début de chaque étape, nous découvrons le circuit. On se disait jamais deux sans trois comme nous avions remporté l'épreuve en 2009 et 2010. Mais la seconde place nous va très bien.
Ce trophée Rose des Sables est entièrement réservée aux filles. Est-on vraiment dans un registre compétition ou la course cache-elle une autre forme?
" L'aspect compétition prime pour nous. Nous voulions finir le plus haut possible. C'est vraiment une semaine d'entraide, de solidarité où nous nous retrouvons et partageons les mêmes valeurs. Si un équipage a des problèmes sur la piste, on s'arrête spontanément. Nous avons passé une superbe journée sur la dernière étape qui nous menaient à Ouarzazate. Avec l'ensemble des 140 équipages, nous avons planté nos tentes pour un bivouac en plein désert du Sahara. C'était magique! Ca reste notre meilleur souvenir avec l'ouverture de la piste sur la première étape de Sebta à Tarda. Comme nous avions gagné l'an passé, nous avons eu le privilège de faire une spéciale en tête. Là, le plaisir est immense car nous choisissons nos propres trajectoires. Même si tout le monde peut les suivre derrière. (rires)"
Vous en êtes à votre cinquième participation. Y'aura-il une sixième fois consécutive en 2012?
" J'ai envie de faire une pause. Cinq ans, c'est un investissement prenant. Dès Noël, je suis chaque année sur ce projet. Même si c'est une course formidable, ça demande une énergie folle. Je ne serais sans doute pas au départ de l'édition 2012 mais je continuerais à suivre cette course. Ca restera à jamais des grands souvenirs. Celle de cette année a encore été une fois magnifique. C'est vraiment un dépaysement total. On en sort transformée à chaque fois"