L'Ujap Quimper voulait retrouver sa courbe de croissance face à Aix-Maurienne. Après trois revers consécutifs (Berck, Angers, Vitré), les Quimpérois, à vision play-offs, devaient enrichir leur colonne victoire. Dans le top 4, Aix-Maurienne possédait une solide réputation. En dynamisant sa première mi-temps, Quimper a été fidèle à son image d'équipe enthousiasmante. Même dans le défi rapproché des Savoyards (47-44, 25'), les locaux ont disposé d'une fraîcheur et lucidité nécessaires. Aidé par un Omar Strong, en lévitation complète dans ce troisième quart-temps, porté sur un faramineux 22 points en 8 minutes (91-73).
Thomas Prost mène le jeu de l'Ujap Quimper
La gâchette Omar Strong, absolument inarrêtable, ce samedi soir.
1644 spectateurs présents, ce samedi soir, à Michel Gloaguen
A la lutte, Thomas Seguela, dans la raquette de l'Ujap Quimper
Morgan Durand tente de déborder son adversaire.
Dwight Burke, pierre angulaire du jeu de l'Ujap Quimper
Même une série de trois défaites consécutives n'avait pas altéré le moral des supporters. Devant une galerie de 1644 spectateurs, Quimper démarrait dans un esprit conquérant. La mayonnaise montait bien avec une alternance dans les choix. Une volonté de fixation intérieur pour écarter la défense adverse (10-10, 5'). En face, le défi était permanent. Cependant, Quimper disposait d'un coffre suffisant pour Bobrov et Strong pour passer devant (23-17, 10'). Sur leur lancée, les locaux menaient les débats avec l'efficacité de Dwight Burke, véritable fer de lance de cette attaque ujapiste. La main de Fabien Herard, sur les extérieurs, n'avaient rien d'un intérieur classique. Excentré, il avait toujours ce toucher de velours pour faire "switch" instantanément (27-19, 16'). Dans les cordes, et dominé dans l'agressivité et le mouvement, Aix-Maurienne était un ton en retrait, malgré un rapproché in-extremis de cinq points dans les quatre dernières secondes (41-32, 20').
Exceptionnel Omar Strong!
Les Savoyards se rapprochaient dangereusement à trois unités (47-44, 24') sous l'intermédiaire de Steffon Bradford. Dans la difficulté, un ouragan nommé Omar, venu de Baltimore aux Etats-Unis, se déchaînait sur les parquets de Michel Gloaguen. Absolument inarrêtable, Omar Strong prenait feu littéralement. Aix-Maurienne n'arrivait plus à contenir l'arrière de poche de l'Ujap Quimper. Auteur de 22 points dans ce troisième acte, il fit le grand écart pour permettre à l'Ujap Quimper de prendre une solide option sur la victoire finale. En cinq minutes, les visiteurs déraillaient sévèrement. Prenant l'eau en défense, ils n'étaient guère plus convaincant en attaque avec 5 points inscrits dans les cinq dernières minutes du 3ème quart-temps (68-48, 30').
L'écart s'était fait inexorablement! Aix-Maurienne était touché! Il fallait bien aborder ce dernier acte pour aller chercher une victoire précieuse. En assurant parfaitement, Quimper repartait de l'avant avec cette victoire 91-73, face à un adversaire du top niveau de ce championnat.
Championnat N1M - 30ème journée
1644 spectateurs
Score par quart-temps: 1er 23-17, 2ème: 18-15, 3ème: 27-16, 4ème: 23-20
Arbitre: Mme Voyeau et M. Huet
Ujap Quimper: Omar Strong (34), Dwight Burke (20), Mathieu Tensorer (9), Vyacheslav Bobrov (8), Morgan Durand, Maxime Choplin (4), Thomas Prost (4), Thomas Seguela (2), Marc-Antoine Hello (2), Fabien Herard (8), 33/57 aux tirs, 58%, 22/34 aux tirs à 2 points, 65%, 11/23 aux tirs à 3 points (48%), 14/18 aux L-F (78%), 33 rebonds, 17 balles perdues
Aix-Maurienne: Alexandre Mendy (3), Ulysse Adjagba (1), Moses Sonko (3), Romain Dardaine (3), Aurélien Rigaux (12), Thomas Yvrande (11), Patrick Clerence (8), Pavelas Cukinas (9), Steffon Bradford (15), Karim Atamna (8), 25/55 aux tirs (45%), 16/29 aux tirs à 2 points, 9/26 aux tirs à 3 points, 14/20 aux lancers-francs (70%), 25 rebonds au total, 17 balles perdues
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Laurent Foirest, coach de l'Ujap Quimper: " Nous avions besoin d'une victoire. L'intensité défensive a été très bonne. Omar Strong a eu une grosse réussite. Ce n'est pas la victoire d'un joueur mais d'une équipe. Des joueurs sont dans l'ombre comme Thomas Seguela ou Fabien Herard, qui provoquent des espaces pour leurs partenaires. Ils savent mettre leurs partenaires dans de bonnes conditions sur des shoots ouverts. Quand je vois notre prestation, ce samedi soir, je regrette qu'on n'ait pas arraché un match lors de nos trois défaites. Il y'avait pourtant la place. La différence entre les grosses équipes et une bonne équipe comme la notre, c'est que les premières ne baissent pas de niveau quand elles jouent des équipes plus faibles au classement. Tout était réuni, ce samedi soir, avec une bonne défense, et une attaque adroite" |
