En créant la surprise sur son parquet face aux ténors, Saint-Quentin (100-79), Fos/Mer (78-75) ou en réussissant un bon match à Nancy (défaite 75-69), Souffelweyersheim avait tout de cette équipe qui se sublime face aux meilleures équipes de Pro B. Pas un bon signe pour les Béliers Kemper (3ème), qui recherchaient avant tout à ne pas subir une deuxième victoire consécutive, après son accroc face à Evreux (86-83), ce vendredi soir. Perclus dans un déficit d'adresse, à mi-distance, ou à trois points, les Béliers Kemper n'ont pas trouvé de salut de toute la première période (30-25, 20'). Mangé aussi aux rebonds et dans l'agressivité générale (16 rebonds offensifs pour Souffelweyersheim en 30 minutes contre 4 à Quimper), les visiteurs ne trouvaient pas de raisons d'espérer que de rester au mieux au contact avant l'amorce du dernier quart-temps. Heureusement, la partie défense était appliquée, aidée par beaucoup de tirs ratés, côté local. Entre deux équipes à la moyenne de points allant vers 80 points, cette rencontre avançait vraiment "piano sano". En face, l'intérieur jamaïcain, Kenton Facey jouait un rôle primordial dans ce match dans la belle tenue des locaux (48-38, 30').
Légende: Déception pour Charly Pontens et Ryan Reid, avec cette deuxième défaite d'affilée à Souffelweyersheim
Embarqué dans ce faux-rythme, Quimper retrouvait un mordant, en fin de match. A l'instar de son match face à Evreux et de son rapproché in-extremis en fin de match, Quimper attendait ce dernier quart-temps pour recoller aux Alsaciens (51-49, 33'). Sans arriver à rester sur une intensité élevée, les Béliers manquaient de jambes, pour pousser plus loin cette oépration remontée (61-53, 37'). Le Quimpérois, Paul Lou Duwiquet prenait ses responsabilités dans un quatrième acte où il apparaissait comme l'étincelle de cette fin de match (61-56, 38'). Tout comme David Jackson qui rajoutait avec un nouveau trois points du suspense à cette rencontre (61-59, 38'). La rencontre se jouait, comme vendredi, sur une ou deux possessions finales, à bien maîtriser.
En se contentant du dernier acte pour se réveiller, Quimper n'avait pas réussi à avoir cette continuité dans cette rencontre. En dent de scie, Quimper y avait néanmoins crû jusqu'au bout, ne lâchant rien encore en Alsace. Par Jackson et Charly Pontens, les Cornouaillais se donnaient encore un gros espoir mais le tir manqué à mi-distance à quatre secondes du terme de David Jackson sonnait le glas des Quimpérois (68-66). Hasard du calendrier, les Béliers retrouveront une autre équipe alsacienne, ce vendredi, sur leur parquet de Michel Gloaguen, avec Gries Oberhauffen.
