Galvanisés par leur succès d'envergure face au leader, Saint-Chamond (97-60), les Béliers Kemper sont restés, ce samedi soir, sur ce même label de réception face à la lanterne rouge, Rouen Métropole. De match, soyons clair, il n'y en a pas eu sportivement, tant la différence ( ou l'éclat) a été trop grande, avec une première mi-temps, à sens unique, en faveur des locaux. Energique en défense, forçant Rouen, à prendre des shoots difficile, voltigeur en attaque, Quimper a allongé la foulée de suite pour décrocher inexorablement de pâles rouennais. Ca circulait trop vite en face, ça jouait avec intensité et application dans les systèmes, les Béliers Kemper ont étalé une maîtrise totale. A la différence des visiteurs, qui présentaient un jeu plus heurté, individualiste et forcé. Plié à la mi-temps, acté à la fin du match, les Béliers Kemper passent cette étape de leur saison sans fausse note, en toute maîtrise du début jusqu'à la fin (105-64).
Mis sur orbite, rapidement, dans cette rencontre, pour ne plus en retomber, les Béliers Kemper traçaient une trajectoire rectiligne vers la victoire. L'adresse, en plus, au rendez-vous, donnait le tremplin évident de l'envolée des Béliers Kemper. Digué Diawara et Lien Philip jouaient les starters idéaux (12-0, 3', 21-5, 6'). Rouen, avec l'ailier Simeunovic, répondait avec parcimonie (30-11).
Etouffant complètement leur adversaire, les Béliers Kemper restaient dans un ton identique. Forçant les visiteurs, à des shoots difficiles, en défense, ils connaissaient une réussite en adresse. Montant collectivement la marque, Quimper agissait en maître sur le parquet. Les visiteurs commençaient à rentrer dans leur rencontre, après 15 minutes de bouillon complet (39-13, 14'). A la mi-temps, la performance collective des Béliers Kemper donnait un aperçu de leur emprise (50-27, 20').
Le match avait commencé sur un 12-0, il reprenait sur un 14-3, tout un symbole de cette main-mise des Béliers Kemper, sur cette partie (67-36, 27'). Le cri rageur de désespoir de PIerre-Etienne Drouault, côté Rouennais (28') traduisait l'immense frustration et impuissance rouennaise. Ou encore l'ardoise tapée d'Alexandre Menard, le coach visiteur, sur la rembarde publicitaire, pour réveiller ou faire bondir ses joueurs (à l'intermède entre le 3ème et 4ème quart-temps). Comme un long fleuve tranquille, les Quimpérois menaient leur match à leur guise, sans inquiétude à avoir sur le scénario final. Sérieux du début jusqu'à leur fin, les Béliers enquillent une nouvelle victoire, avec la manière dans leur championnat Pro B, avec l'ensemble des joueurs au scoring, le jeune Alioune Bruno clôturant même cette symphonie locale (105-64)
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