Au comportement similaire, en ce début de saison, recherchant une continuité d'un week-end sur l'autre, les Béliers de Kemper et Saint-Quentin voulaient tendre vers une série positive, pour jeter leur ancre dans le top 8, synonyme de play-offs d'accession, en fin de saison régulière. Face à 1.800 spectateurs, les locaux ont connu des vents porteurs, presque dans tout son match. Deux passages à vide, en fin de chaque quart-temps, en deuxième mi-temps, auraient pu jouer un très mauvais tour. Finalement, Quimper garde une courte mais précieuse tête d'avance, au buzzer final, face à une équipe de Saint-Quentin, téméraire et accrocheuse jusqu'au terme de la rencontre (78-74, 40').
Légende: Bondissant Théo Léon et les Quimpérois, dans leur duel face à Saint-Quentin.
Remettant l'église au centre du village, avec les patrons de la saison dernière, Ryan Reid/David Jackson, aux 12 premiers points quimpérois, les Béliers Kemper appuyaient sur la bonne pédale, dans ce début de match dynamique. Saint-Quentin avait aussi cette double réplique, dans leur camp, avec un mimétisme surprenant, avec le meneur, Kendall Anthony et l'intéreur, Kresimir Ljubicic.
Relevant leur écho collectif, Quimper commençait un bon travail en défense, notamment Ryahn Reid, prompt à chasser en zone avancée, à l'entrée du grand cercle (20-16, 10'); Même si l'écart n'avait pas été crée, l'intensité amorcée par les Quimpérois sentait la bonne soirée locale. Réunissant l'adage qu'un match se gagne d'abord en défense, les locaux accomplissaient un vrai travail de sape, indiquant à leur adversaire, que chaque panier serait âprement gagné. Saint-Quentin multiplait les ballons perdus, face à l'intensité déployée pour bien défendre dans le camp adverse.
A l'image d'un Digué Diawara, toujours précieux dans sa fluidité, les Béliers Kemper avaient trouvé des points d'ancrage. Les rotations amenaient ce surplus de qualité avec Quentin Ruel, Paul-Lou Duwiquet, et Florian Léopold. Passant d'un 27-24 à la 13', à un 42-30, au buzzer final, Quimper avait porté sa marque de fabrique à un deuxième acte, à son clair avantage.
La reprise actait définitivement ce rythme supérieur des Quimpérois, qui surclassaient leurs adversaires, dans ce domaine. La sensation de toute puissance locale se convertissait par une offrande de David Jackson, et un claquement de panier, de Quentin Ruel (52-34, 25'). Au plus fort de l'emprise, Saint-Quentin la deserrait avec l'adresse de Benoît Gillet, précieuse dans ce mauvais cap picard (52-42, 26').
Souverrain jusqu'à présent, les Béliers Kemper subissaient leur premier vent contraire dans ce match, avec un adversaire de retour dans le rétroviseur (54-50, 38'). Avec un énorme shoot de Ryan Harrow, à la finalité des 24 secondes et un autre de Digué Diwara, Quimper soufflait à nouveau, au sens propre comme au figuré( 62-50, 30').
Passés cette seule secousse de la soirée, les Béliers Kemper retrouvaient leur efficacité pour soigner leur fin de match. En toute logique, face à l'énergie déployée, les locaux semblaient tenir la corde grâce à leur pécule de dix points d'avance (70-60, 37'), mais Saint-Quentin ne se laissait pas abattre. Coup sur coup, Jhornan Zamora et Kendall Anthony sortaient deux flèches à trois points, changeant toute la donne de la fin de match (70-68, 38'). Fatalement crispante, cette tension de fin de match s'était installée, avec une égalité parfaite par Zamora (72-72). A 50 secondes de la fin, Quimper pouvait tout perdre, mais réussissait par Harrow, à garder un sang-froid indispensable pour tenir un court et précieux succès (78-74, 40').
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