Chassant la victoire en 2022, après quatre prises infructueuses ( cinq en comptant la demi-finale retour de leaders Cup), les Béliers de Kemper retrouvaient leur cauchemar de la Leaders Cup, Evreux. Battu 92-73, éliminé pour un point de la finale, à la mi-janvier, les Quimpérois voulaient rendre la monnaie de la pièce et ainsi entamer une première série positive dans cette nouvelle année. Avec la réception de Denain, dans trois jours, ce match en retard était une belle occasion, à saisir assurément. Dans l'apathie, en première mi-temps, recollant en toute fin de première mi-temps (36-41), les Béliers attendaient avec impatience leur réveil. Il arrivait à la 28ème minute, par la prise en main du booster local, Théo Léon. Donnant un rythme inconnu, à cette rencontre, il sortait les Quimpérois de leur torpeur générale. Enfin, à l'attaque sur la dernière partie, Quimper avait complètement changé son visage, retrouvant cette forme nécessaire de combativité collective. Remis sur le chemin de la victoire (75-68, 37'), les Quimpérois rataient leur toute fin de match, ou Plutôt Evreux la réussissait pour arracher la victoire (76-80).
Après cette série négative, l'attente était forcément grande de revoir Quimper, gagner. Peu importait la manière, sinon de franchir en tête la ligne d'arrivée des 40 minutes. Le départ était bon, avec un Digué Diawara, toujours très propre (9-4, 3'). Mais comme en demi-finale de leaders Cup, le poison adverse se nommait le shooteur, Paolo Marinelli. Enquillant les bons choix, il donnait à son équipe une assurance immédiate (18-20, 9').
Quimper était en retard. Dans l'agressivité, ce n'était pas vraiment ça, donnant une forme d'apathie à cette rencontre. A la recherche de la bonne coordination, Quimper bataillait. Evreux en profitait pour jouer la course en tête. Suite à un tir extérieur de Julius Kazakauskas (32-41, 18'), la crainte d'un premier éclat se faisait présente. Heureusement pour Quimper, les deux dernières minutes de ce second acte étaient parfaitement gérées (36-41, 20').
Il fallait clairement monter en intensité pour les Quimpérois, endormis dans un faux-rythme. Florian Léopold tentait d'apporter du banc, ce surplus d'envie. En face, l'Américain, Marcus Jackson avait aussi la main chaude, et dans un autre registre, les percussions intérieur de Milosevic faisaient mal. Evreux assénait un 0-10, problématique pour Quimper (47-57, 27'). Comme sur le deuxième quart-temps, Quimper sauvait les meubles, en soignant la fin. Le meneur, Théo Léon rentrait dans son match, en provoquant enfin le panier. Ca changeait le visage quimpérois complètement, tranchant avec une forme de ronronnement (55-60, 30').
Enfin, Quimper y était dans les deux côtés du parquet. Théo Léon avait changé par ses accélérations, la torpeur de cette rencontre. Le public Michel Gloaguen avait accompli sa transformation pour devenir cet indispensable 6ème homme, ce soir. Grapillant son retard (64-65, 35'), Quimper s'offrait une chance de cueillir ce match sur sa deuxième partie. L'attitude était bonne, montrant cette nette reprise en main. Ryan Harrow pilonnait la raquette, Bastien Vautier cueillait les rebonds, Quentin Ruel (intétieur) retrouvait son jardin des 3 ponits (75-68, 37'). Alors que Quimper avait trouvé la clé, Evreux reprenait l'idée de Quimper, de finir fort ses quart-temps. Plombant l'ambiance générale, par un 0-10 décisif, les Ebroïciens glaçaient une nouvelle fois, les Quimpérois, devenant une sorte de bête noire pour cueillir une victoire logique, sur leur partition globale (76-80, 40').
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