Sur la voie d'une guérison, à Nantes (63-72), vissant leur secteur défensif, les Béliers de Kemper devaient maintenant enclencher dans une série positive, tremplin d'accès aux play-offs. A Michel Gloaguen, l'adversaire du soir, Saint-Vallier, avait pour l'instant, cette estampille play-offs, à la 8ème place. A une victoire des Drômois, Quimper cherchait ce relais de victoire, depuis le mois de décembre, et son double succès, face à Saint-Quentin et Tours. Trois mois après, la relance était forcément de mise, sous peine de faire le nécessaire, face à Saint-Vallier. L'entame rappelait clairement les Quimpérois, à hausser leur vigilence (0-8, 3'). Même si le liant était trouvé sur le plan offensif, l'agressivité se faisait encore attendre en défense, avec une permissivité face aux incursions adverses. En retrait à la mi-temps (32-35, 20'), prenant même un bouillon dans le troisième acte (41-57, 30'), les Béliers de Kemper n'ont pas trouvé de synchronisation, dans cette rencontre. Malgré un rebond en fin de match, le compte n'y était pas, à l'arrivée (68-76).

La victoire dans le derby avait-elle aporté la sérénité nécessaire pour appuyer plus longuement sur le bouton victoire? Manquant de continuité, sur la saison, comme dans un match, les Béliers de Kemper, version 2021/2022 se résumait à ce schéma d'action, oscillant entre le bon et le nettement moins bon.
Le visage face à Saint-Vallier a encore comporté des trous, notamment dans la toute entame de match (0-8, 3'). Heureusement, en attaque, le rythme était trouvé avec une variation intéresante entre le secteur intérieur et extérieur. Avec Paul-Lou Duwiquet, à l'adresse convergeante, ou Ryan Reid, toujours précieux, les locaux trouvaient le répondant nécessaire pour percer cette formation adverse (18-20, 10').
Laissant s'exprimer son adversaire, sans lui mettre une pression excessive, en terme d'agressivité défensive, Quimper se contentait en réalité d'un faux-rythme. Cette première mi-temps avait marqué cette nécessité de durcir la portée de sa partition défensive, pour prendre la mesure complète de cette rencontre, pour les Béliers (32-35, 20').
Comme en première période, Quimper ratait sa reprise. Etrangement seul sous le cercle, le pivot Ryan Roomes, notamment dans sa relation, avec l'ancien Bélier, Ovijidus Varanauskas, se régalait des largesses locales. Les Béliers de Kemper couraient après, et n'arrivaient pas à se transcender pour "bouter" Saint-Vallier. Hormis Digué Diawara, d'un dunk rageur à 37-43, suite à une interception, les Béliers de Kemper avaient allumé l'écran noir. Des shoots précipités, hors système, des balles téléphonées, dans la transmission, et trop de paniers faciles donnés à l'adversaire, tous ces paramètres donnaient un écart trop important, sur ce troisième acte, aux Drômois ( 41-57, 30').
Il restait pour sortir le grand jeu, et d'amener enfin une intensité en défense. L'appui des 1623 spectateurs entendait faire le sixième homme nécessaire, dans ce contexte défavorable, à l'amorce du money-time (54-66, 35'). Le coach visiteur, Philippe Namyst, réclamait une vigilence appuyée, sur ce regain adverse, à ses joueurs, via un temps mort. Est-ce cinq minutes pouvaient suffire à sauver la face de ce match? La mission commando des Béliers commençait. Spectaculaire, comme cette délicatesse donnée par Yasiin Joseph, à Bastien Vautier (58-66 36'). Gloaguen bouillonnait, Saint-Vallier, si serein jusqu'à alors, pliait sous ce rebond adverse (60-66, 37'). Effectuant les bons choix, Saint-Vallier allait chercher sa victoire en toute logique à Quimper (68-76, 40').
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