Le jour et la nuit, de la pénombre à la lumière, en deux semaines, Quimper a métamorphosé son basket. Tristounet face à Antibes, voir inquiétant en signe de dynamique, les Béliers ont retrouvé un mordant et un allant, qui a rejailli face à Chalon/Saône, ce mardi soir. Vainqueur 92-86, les Béliers de Kemper ont établi leur match, le plus fort en intensité et palpitation pour leurs supporters, en cette saison 2021/2022. La réaction complète de Laurent Foirest, entraîneur des Béliers de Kemper.

Laurent Foirest ( coach des Béliers de Kemper): " On verra par la suite si ce match face à Chalon fut un déclic. On a défendu en équipe, on voit que quand tout le monde converge dans le même sens, c'est plus facile. Ce soir ( mardi), nous avons un sacrifice qu'on n'avait pas l'habitude de voir. Ils l'ont fait, ils se sont ouvert la bonne voie. En face, il y'avait du costaud, notamment leur capitaine, Antoine Eito ou Washington, qui sont des joueurs d'exception à ce niveau. Même quand ils ont sorti des gros shoots, qu'ils leur permettaient de faire un écart, on ne s'est pas désunis. Déjà, à Nancy, nous avions trouvé cette alternance dans le jeu. Depuis deux à trois semaines, on privilégie les circuits, le fait de se passer la balle, car tout le monde est gagnant dans ce système, et aura des angles de tirs, à un moment donné. C'est la différence entre Janvier et février, où nous n'avions pas ce partage, et aujourd'hui, où on commence à voir le bienfait de ce travail de coordination et de répétition. Lien (Philip), c'est la première fois depuis que je suis à Quimper, qu'un joueur dispute les 40 minutes, d'un match, sans avoir été sur le banc. J'en avais besoin car Chalon a une équipe au-dessus physiquement, costaude et grande. Les recrues ont toute été de qualité, mais il faut qu'elles jouent. Le championnat de Pro B est le plus difficile, c'est un championnat complètement différent des autres. Il y'a une adaptation nécessaire pour tout nouveau joueur qui découvre ce niveau français. Ce soir ( mardi), je retiens l'aleternance de notre jeu. Quand on rentrera des tirs à 3 points, on se rendra les matchs encore plus facile. Le piège est là, il faut qu'on reste sous pression. On gagne une grosse équipe. Dans le vestiaire, j'ai répété aux joueurs, les gens à Quimper viennent au match pour voir une équipe se battre. Qu'on gagne ou qu'on perde, il faut montrer que l'équipe donne tout. S'il y'a les deux comme ce soir, la victoire et l'esprit collectif, c'est encore mieux"