Le 29/11/2022

Les Béliers de Kemper ont été dans le vrai face à Boulazac

Glissant face à Aix-Maurienne (73-77), chutant plus lourdement à Vichy Clermont (94-75), les Béliers de Kemper ont entrevu le sommet, avant de rechuter au classement ( 12ème). Il fallait maintenant reprendre l'ascension face à Boulazac, un adversaire coriace et à la spirale positive de trois victoires successives ( quatre en comptant la coupe de France au Havre). La marche était élevée, certes, mais réalisable au prix d'un match complet et abouti. De suite, dans l'action, Quimper a pris cette rencontre par le bon versant, ajustant le rythme, en attaque de match. Dans ce duel en haut-vol, se rendant véritablement coup pour coup (47-46, 20'), les Quimpérois ont été dans la constance, veillant à cette unité du collectif, à tout instant. Marquant cet effort prolongé, les locaux s'offrent une prestation aboutie et un succès mérité, dans une partie maîtrisée face à Boulazac, qui s'est désuni, passé la pause (92-81, 40').

Légende: Auteur d'une partie pleine, Quimper s'offre une belle victoire face à Boulazac. 

Echaudés par leur sortie de route face à Aix-Maurienne (73-77), les Quimpérois s'attaquaient à un autre calibre, avec Boulazac, une équipe programmée pour aller loin en cette saison. Auteur d'un remontée au classement, à la 2ème place (4 victoires - 2 défaites), les Boulazacois voulaient enchaîner, à Michel Gloaguen. Mais en face, par Antoine Wallez, la courbe locale de température montait énergiquement. A force d'insister, Quimper trouvait des voies de passage. Paul-Lou Duwiquet et Digué Diawara ouvraient un premier écart (21-14, 9'). 

A la densité redoutable, Boulazac ne permettait aucun relâchement. Avec un joueur d'un calibre supérieur, comme le meneur, Nik Moore, ça ne pardonnait pas. Assénant un 3-13, en trois minutes, Boulazac montait en régime, mais Quimper marquait son répondant et son caractère.

Notamment Théo Léon, distillant cinq points en deux coups, et Jessie Begharin, à la réussite extérieure soudaine, cette vitalité locale arrivait à pic pour contrer un effectif adverse, pouvant prendre flamme aussi (38-37). Tellement serré, que Théo Léon, surveillant comme le lait sur le feu en défense, Nik Moore ( pris en grippe par le public quimpérois), en percussion raquette, remettait le curseur devant d'une unité, à la mi-temps pour les Béliers de Kemper (47-46).

Le mano à mano se poursuivait, après le repos, sans qu'aucune des deux équipes ne puissent marquer l'autre. Dans son récital de la soirée, la quatrième faute de Jessie Begharin fit mal, à la 24ème minute. Pas assez cependant pour enrayer la partition locale, qui avec le puncheur, Antoine Wallez, avait des atouts dans sa poche. Boulazac était perturbé dans son schéma habituel. Quimper en profitait pour porter le premier break de la rencontre, avec un double panier extérieur de la gâchette, Quentin Ruel (72-59, 28'). 

L'assaut avait été soigné et qualitatif, il fallait maintenant surfer sur cette vague pour aller chercher une victoire méritée. Le partage de la balle était le signe d'une équipe locale en confiance, tandis que Boulazac cherchait plus la solution individuelle et parfois forcée (74-65, 32'). 

Quimper tenait son match de référence, à domicile, en restant dans son unité d'action. Boulazac perdait même ses nerfs, avec son leader, Nik Moore, qui montrait des signaux de surchauffe. Tout roulait même pour les Béliers de Kemper, avec la cinquième faute de Nik Moore (85-71, 35').

Plus rien maintenant ne pouvait entraver le succès quimpérois, qui avait savamment construit, avec une vraie alternance dans le jeu et une volonté de ne rien céder sur l'ensemble de ce match aux Boulazacois. La victoire était revenue à l'équipe la plus complète, ce mardi soir, sur le parquet (92-81, 40').

LA FICHE COMPLETE DE CE MATCH

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