A la courbe oscillatoire, partagé entre une double victoire à domicile et une triple défaite à l'extérieur, les Béliers de Kemper retrouvaient le bon balancier, avec la réception de Châlons-Reims. Avec l'apport d'une rotation supplémentaire, avec le Britannique, Ashley Hamilton, de suite installé dans le cinq de départ, les Quimpérois n'ont pas eu le pétillant du départ, tombant aussi sur une sévère opposition, en face. Extrêmement serré, dans l'ensemble de cette première période, Quimper et Châlons Reims s'étaient donnés et rendus les coups sur le parquet (41-40, 20'). En seconde période, Quimper a tenté, a bataillé, mais est tombé face à une équipe adverse simplement supérieure, en terme de jambes et en densité collective. Chassant Châlons-Reims, Quimper a été battu dans une logique, par Châlons, plus dense et précis dans ses attitudes (70-77).
Remettre le curseur dans le bon sens, suite à un match à regret, à la Rochelle, les Béliers de Kemper voulaient montrer un autre visage que celui fade, aperçu en seconde période, en milieu de semaine. Ca tombait bien, la salle n'était pas rancunière et remplie à guichet fermé pour ce réveillon sportif. Remis en selle par un double succès consécutif, les Champenois apparaîssaient bien en jambes, en ce début de match.
Tonique en tout cas, et vif dans leurs mouvements, Châlons-Reims prenait le leadership, dans ce premier acte. 5-12 (5'), grâce à l'adresse diabolique de Jackson, Quimper maintenait la foulée, avec sa patte chaude, Digué Diawara. L'espace d'une action avec Paul-Lou Duwiquet (20-19, 9'), Quimper passait même devant pour la première fois du début des hostilités.
Ces deux équipes se suivaient à la trace, Antoine Wallez, par sa puissance, et ses prises d"intervalles, fit mal à la défense visiteuse. Accroché au score, Châlons-Reims gardait ce petit matelas d'avance (29-33, 18'). Même si Théo Léon mettait les gaz sur une interception éclair, Lucas Bourhis, dans le sillage de Jessie Begharin, prenait feu à trois points (38-35, 19').
A une unité d'avance (41-40, 20'), Quimper affrontait une réelle adversité, avec cette formation champenoise. Vissant considérablement en défense, et inspiré en attaque, Châlons-Reims marquait à nouveau l'écart (43-49, 25'). Le temps mort de Laurent Foirest indiquait la nécessité pour les Quimpérois de remettre en place les valeurs sûres, et d'aller chercher un Antoine Wallez, extrêmement dominant dans ce match ou Digué Diawara, complet dans chaque parcelle de zone de tir (54-56, 38'). Alors que Quimper semblait pouvoir inverser ce rapport de force, Châlons trouvait la parade, notamment avec trois paniers extérieur, à la suite de la nouvelle gâchette, Jean-Philippe Dally (57-62, 30').
Attendre la baisse de régime des visiteurs n'était pas la bonne solution, il fallait remettre une couche supplémentaire pour grimper encore les décibels de la salle. Bloqué dans leur système en attaque, Quimper n'arrivait à emballer plus ce match face à une formation visiteuse supérieure dans le rythme (61-71, 36'). Quimper avait couru après le score, pratiquement tout le match, sans être en mesure de changer la face de cette rencontre. L'adresse contrastait nettement en fin de match entre une équipe qui avait compris qu'elle avait partie gagnée et une autre, Quimper qui n'y arrivait pas collectivement (70-77).
