La réaction complète d'Antoine Wallez ( intérieur des Béliers de Kemper)
Sur une pente glissante, avec six défaites sur les huit derniers matchs ( avec une victoire au prix de trois prolongations face à la lanterne rouge, Gries Souffel), les Béliers de Kemper sont en perte de vitesse, dans ce championnat de Pro B. Encore face à Châlons-Reims, ce vendredi soir, le collectif quimpérois ( sans Quentin Ruel, victime d'une lésion musculaire, la veille du match) a répondu partiellement mais pas sur la durée des 40 minutes. En gonflant l'intensité, essentiellement défensive, sur le 3ème quart-temps, Châlons-Reims a amené son adversaire, à un niveau où il n'avait pas les armes pour répondre. Leur victoire était implacable à Michel Gloaguen, sur ce rapport de forces inégal. La réaction d'Antoine Wallez, qui a été le Quimpérois, le plus en mesure de contrarier les plans adverses, par une puissance et une agilité sous le cercle. " Il a été bon. On aurait du plus le servir", avouait même à la fin, Laurent Foirest, le coach quimpérois, tellement son intérieur a été dominant dans cette rencontre.
Antoine Wallez ( intérieur des Béliers de Kemper): " On finit à sept points face à une très grosse équipe de ce championnat ( 70-77). On a été en mesure de rivaliser sur toute la première période ( 41-40, 20'), mais en seconde mi-temps, nous avons oublié de jouer ensemble. C'est clairement un problème psychologique. Il y'a une remise en question nécessaire de la part de nous tous, car nous n'arrivons pas à être dans la constance pendant 40 minutes.
Nous avons des trous, préjudiciables si on veut gagner des matchs. Un match, ce n'est pas une mi-temps. On sait faire, on est devant eux à la mi-temps. Après, on les regarde jouer, on oublie de mettre de la dûreté dans notre partie défensive. On avait seulement 5 balles perdues, en première période, 15 à la fin du match, ça veut tout dire. On a été bon 15 à 20 minutes dans ce match. Trop peu face à une grosse équipe. C'est notre troisième défaite de suite. pour notre dernier match de l'année, à Orléans ( mardi 27 décembre), il faut tout donner pour bien finir l'année"
