Les Béliers de Kemper forcent le passage sur la fin de match face au CEP Lorient
A 10 jours de la première coupure de la ligne d'arrivée, les Béliers de Kemper étaient arrivés en gare avant l'heure, sur cette première phase, avec un ticket première classe, dans la poche, sûr de faire partie des cinq premières équipes de la poule. Le CEP Lorient avait raté ce premier wagon, et voulait à tout prix raccrocher un ticket en 2ème classe ( équipes classées de 6 à 10 sur la 2ème phase), pour s'éviter les turpitudes de la 3ème classe, avec un futur mini-championnat de 7 équipes regroupées pour 4 descentes finales en National 2. Autant dire que la pression sur ce match était totalement sur les épaules de Lorient. Quimper n'avait qu'en enjeu, sur cette rencontre, de préparer la deuxième phase ( démarrant début mars) et de prendre leur revanche dans ce derby de la partie aller, où ils avaient été défaits (74-69). Déjà pas mal pour un mardi soir! Serré jusqu'à la mi-temps, la vérité de ce derby de l'Ouest Breton s'est jouée sur un money-time, avec un 57-55 à son ouverture (35') pour se clore vers une accélération nette des Quimpérois (69-59).
Légende: Les Béliers de Kemper se sont armés de patience pour trouver gain de cause dans le money-time.
Avançant déterminé dans cette rencontre, avec une agressivité déjà avérée aux rebonds, le CEP Lorient avait des premiers élans de conquête (3-7, 3'), vite calmé par les pattes quimpéroises, toujours soyeuses de Benoît Injai et Joel Awich quand le besoin s'en faisait sentir (17-13, 7').
En face, Lorient sortait l'arme principale, l'intérieur sénégalais, Pape Beye, pas maladroit non plus sur les shoots à mi-distance (21-23, 10').
Reprenant l'avantage avec Joel Awich qui faisait swich (34-33), Quimper et Lorient se rendaient coup pour coup, avec une prédominance lorientaise, pour les rebonds, vrai talon d'Achile des locaux dans cette première partie de match (34-35, 20').
Au coude à coude, Quimper et Lorient n'arrivaient pas à se défaire l'un de l'autre. Comme deux frères siamois, les deux équipes se suivaient à la trace. La rentrée d'Antoine Wallez apportait un poids et une mobilité autour du cercle, côté Quimper. Enfin, à la 39ème minute, un premier écart pour Quimper, guère irrémédiable, mais sur ce type de match, éprouvant moralement l'adversaire (53-46).
Au jeu des fautes, le CEP Lorient était plus en danger à l'usure des 40 minutes. Avec un joueur à 4 fautes, Claudien Eliezer, l'alarme était mise (53-49, 30'). Aux percées fulgurantes de Johan Randrimananjara, Quimper tentait de dynamiser sa fin de partie. Lorient, à l'adresse introuvée aux tirs extérieurs (3/20 à 3 pts), s'en trouvait désarmé, quand les Béliers de Kemper se mettaient en rang pour offrir aux 1.673 spectateurs, un finish en feu d'artifice.
Quimper aura attendu son heure, mais elle a sonné sur ce money-time à la différence des Lorientais, qui n'ont plus trouvé le peps pour maintenir sous cloche cet ultime bond quimpérois (69-59).
