Le 08/02/2024

La réaction complète de Thibault Wolicki ( coach des Béliers de Kemper)

Assuré d'être à son premier port d'amarrage, avec une place en phase haute sur le 2ème championnat, les Béliers de Kemper avaient plus un match symbolique que décisif face au CEP Lorient, ce mardi soir, à Michel Gloaguen. Défait à l'aller (74-69), il était simplement question de prendre sa revanche dans ce derby breton. Ca a été chose faite, avec une charge décisive sur le money-time au terme d'un match serré de bout en bout, où personne n'avait pris le leadership à la marque (69-59). Maintenant tournés vers cette deuxième phase, démarrant le 8 mars, les Béliers de Kemper ont gagné de belles garanties dans cette première phase, notamment celui d'un collectif qui possède déjà un super état d'esprit, à faire rejaillir maintenant sur ce prochain trimestre, où la saison commencera vraiment d'une manière déterminante.

Thibault Wolicki ( coach des Béliers de Kemper): " Au premier quart-temps, on ne défend pas un " cachou". On a préparé ce match de la même manière. 23 points encaissés au 1er quart-temps, nous nous y étions pas. Il fallait remettre plus d'intensité à notre 2ème quart-temps. Lorient n'a rien à faire à cette place en championnat. On s'est ressaisi car on les laisse à 59 points à l'arrivée, alors qu'ils avaient une moyenne offensive de 77 points. Ils n'ont pas beaucoup de tirs ouverts à 3 points, ils n'ont pas la réussite, mais peut-être que nous y sommes pour quelque chose. Nous avions ciblé les joueurs pour qu'ils aient le moins de liberté possible dans ce secteur.

On a joué une bête blessée, qui avait la pression de devoir gagner. La défense, tu contrôles, l'adresse, tu ne la contrôles pas. Ca fait partie d'une réalité fixe dans le basket. Honnêtement, je n'ai jamais vu une équipe avec un tel sens du sacrifice, en février, si tôt dans la saison, comme je le perçois dans ce groupe. Il n'y a pas d'égos. Ron Anderson a pris un coup au genou sur ce match, mais il tient sa place quand même. On a construit ça, comme Joel Awich qui demande à sortir parce qu'il est fatigué. C'est qu'il a totalement confiance en celui qui va le remplacer. L'état d'esprit est leur force.

On avance, on est en confiance. C'est toujours plus facile de s'exprimer de cette façon quand on gagne. C'est un petit score, Lorient peut gagner, mais c'est cette confiance que nous avons face à une équipe qui en manque. A la fin du match, le panier devient plus petit pour l'équipe qui doute. Lorient nous a mis en difficulté sur les deux matchs, nous gagnons de manière serré le retour comme il l'avait à l'aller"

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