Marc Thomas, au coeur des Jeux Olympiques de Paris 2024
Du 4 au 11 août, le Telgrucien, Marc Thomas a vécu une dernière semaine en appesanteur, aspiré complètement par la magie des Jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi le bataillon sportif des 43.000 bénévoles de l'évènement, et les 964 attenant au basket-ball affectés aux phases finales de Bercy, il atterit en douceur, ne voulant pas couper de suite avec le cordon de ce temps suspendu, simplement magique, qui a dépassé ses rêves. Au même responsabilité sur ces Jeux Olympiques qu'à l'Ujap Quimper, sur les matchs des Béliers de Kemper, au bord des terrains, sur un des couloirs protégés coulissant entre le vestiaire et le parquet, il a été au plus près de l'évènement. De son premier quart Allemagne - Grèce à l'apothéose de la finale féminine, le dimanche, entre la France et les Etats-Unis (67-68), pour le volet compétition, et dans le village olympique, sur les terrains d'échauffement construit dans des studios de cinéma, cette semaine olympique restera comme le sommet inégalable de sa carrière de bénévole. Beaucoup l'auraient même pas rêvé, Marc Thomas, à l'Ujap Quimper, depuis 2008/2009, l'a réalisé. Avec son lot d'anecdotes savoureuses, qui fait passer et transmettre la magie de l'instant, et sur laquelle on aimerait appuyer sur un bouton pause, voir en arrière.
Légende: De Michel Gloaguen à Bercy, Marc Thomas, bénévole à l'Ujap Quimper, depuis plus de 15 ans, a vécu une première semaine d'Août, en appesanteur, portée par la magie des JO 2024.
Donner un ballon d'échauffement de main en main, au pivot serbe, Nikola Jokic, potentiellement évalué comme le meilleur joueur au Monde, croiser la route de Lebron James ou Stephen Curry aux détours d'un couloir de vestiaires, Marc Thomas ne pouvait rêver meilleur été. Fan de basket-ball depuis ses débuts à Crozon, en 1994, ses 30 ans l'ont amené sur le haut de son Olympe.
A son arrivée, le dimanche sur les lieux olympiques, une journée à s'immerger, une rentrée des classes à 6h du matin, le matin, pour son premier rendez-vous Allemagne - Grèce, le premier quart, il n'a pas perdu une miette de cette semaine.
" Laurent Foirest ( ami et ex-coach des Béliers de Kemper) m'avait dit d'en profiter à fond, que j'allais vivre un rêve. Je l'avais eu au téléphone avant le départ des JO, et c'est complètement différent qu'à la télévision sur la manière de vivre l'évènement. Je n'ai jamais autant entendu de Marseillaise de ma vie, je retiens cette ferveur, cette ambiance, cette fraternité entre les gens. La gentillesse aussi des délégations, la simplicité des sportif(ve)s, j'ai eu la chance d'avoir un poste au bord des terrains mais j'ai beaucoup aimé celui accompagnant au village olympique dans l'intimité de la préparation des équipes sur les salles d'échauffement. Il n'y a que le sport pour fédérer autant de personnes à travers le monde", avoue Marc Thomas.
Des montées de température, il en a eu plusieurs, comme cette finale femme olympique où les Françaises ont été à un panier d'une résonnance mondiale pour battre les Etats-Unis, à ces demi-finales gagnantes face à l'Allemagne pour les garçons ou la Belgique pour les filles. Hormis la finale masculine, Marc Thomas les a accompagnés tout près du parquet de Bercy.
Remplissant un dossier de candidature bénévoles sur le premier semestre 2023, retenu sur les dernières vacances de la Toussaint, il a été contaminé par cette fièvre olympique qui a gagné et irradié l'ensemble du pays, qui auront vécu cette trêve heureuse, au coeur de cet été.
" J'ai vécu le meilleur de ce que je pouvais vivre. Je le referai mille fois si j'en ai l'opportunité. Je suis arrivé le mardi matin, à Bercy, les techniciens avaient travaillé toute la nuit, ils finissaient au petit matin, pour transformer Bercy d'une salle de gymnastique à une autre de basket. Je garderai tous ces souvenirs en tête, à l'Ujap, je fais finalement la même chose, mais là, je suis monté au dernier étage de la Tour Eiffel. Ca a été mon graal, et je ne pouvais rêver mieux avec la qualification de la France aux deux fnales. Ca a été un moment magique. Peur de la descente? Non, la vie nous rattrape. Je viens d'apprendre avec une grande tristesse le départ de Bernard Cordeau. Il faut savoir profiter à fond, je l'ai fait à titre personnel, sur cette semaine, que je n'oublierai jamais".
Revenu en Cornouaille, dès le lendemain de la cérémonie de clôture, ce grand fan de Johnny Halliday, dont le déversement de chansons du chanteur au coeur de ces JO, a encore amplifié ce sentiment magique d'avoir vécu quelque chose d'irrationnel. Tout près des stars, qui ont croisé son chemin, des Nikola Jokic, Dirk Nowitzki, Tony Parker, Lebron James. Avec ce qui a réuni tout ce monde, repoussant les frontières, uni par la magie des JO et la passion du sport.
Photos avec Nicolas Batum, le capitaine de l'équipe de France et Pascal Donnadieu, l'entraîneur-adjoint de l'équipe de France