Après un démarrage en retrait, les Béliers de Kemper retrouvent leurs standards face à Fougères
Potentiellement sixième de la poule A, synonyme de bascule sur la poule haute d'accession de la deuxième phase, mais avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête par cinq points retirables pour des raisons financières, le Pays de Fougères arrivait à Quimper, après un match plein perdu in-extremis face à Tours (114-115, ap). Le leader Quimper, au long fleuve tranquille sur cette première phase, les attendait de pied ferme, décidé à garder son territoire imprenable sur ses terres, devant une salle quasiment à guichet fermé (1956 spectateurs). En démarrant en trombe, notamment grâce à une réussite insolente sur les paniers extérieurs avec un Jules Gibey, maître dans ce domaine, les Fougerais étaient décidés à rester sur des cimes élevées (19-26, 10'). Remettant de suite l'engrenage, Quimper avait tout de ce rouleau compresseur varié et complet à tous les postes. Dominé à l'intérieur, et obligé de porter le jeu sur sa base arrière, les visiteurs cédaient du terrain, suffisamment pour que les Quimpérois ne passent devant et consolident cette avance à la pause, sur un match parti sur des hauteurs dans le scoring (46-39).
Légende: Toujours impérial dans sa salle Michel Gloaguen, les Béliers de Kemper sortent victorieux de ce derby breton face au Pays de Fougères.
Comme souvent, dans ce contexte, l'accélaration se voulait décisive pour la reprise de mi-temps. Quimper voulait surfer sur cet ascendant repris dans leur deuxième quart-temps d'envol. Fougères n'arrivait plus à endiguer cette montée des eaux locale, avec un Antoine Wallez, toujours aussi précieux pour l'équilibre de son équipe (61-46, 26').
Fondant maintenant vers sa fin de match, avec une avance confortable de 12 points (66-54, 30'), Hugo Dumortier gardait son nouveau leadership de janvier dans ses choix, côté Quimper (70-54, 33'). Voulant trouvant sa voie de salut aux tirs extérieurs, Fougères n'arrivait à reproduire la même adresse qui avait fait son succès du premier acte.
Sans doute fatigués par la rencontre prolongée de milieu de semaine face à Tours, les visiteurs ne trouvaient plus de ressources offensives. Mais en face, Quimper se faisait même peur avec ce retour adverse à moins de 10 points (70-61, 36'). Pas de panique cependant, la gestion du money-time avait été efficace en défense pour ne pas s'exposer plus. (75-65, 40').