Les Béliers de Kemper ont connu un long flottement préjudiciable de huit minutes en fin de match face à Orléans
60-62, à la 30ème minute, 60-73, quatre minutes plus tard, explosant en vol dans sa dernière partie du match, les Béliers de Kemper ont fait passer l'illusion de souffler le succès dans ce dernier acte, avant de vite comprendre qu'Orléans avait choisi ce moment précis pour porter l'estocade finale. Avec la faillite des leaders, parfois criantes, à des points clés de la rencontre, les Quimpérois n'ont pas réussi à surfer sur leur entame idéale (10-0, 3'). Plus puissant et solide, les Ligériens, sans avoir été dans un ton excessivement supérieur, ont eu cette ligne supérieure pour prendre l'ascendant définitif sur cette partie. Pour les Béliers de Kemper, il s'agit de la première défaite dans la nouvelle salle, et une balance qui perd son équilibre en Elite 2 avec deux victoires pour quatre défaites.
Légende: Perdant le fil en fin de match, les Quimpérois ont subi leur premier revers dans la nouvelle salle face à Orléans.
Subissant deux nets revers à l'extérieur à Poitiers et Roanne, les Béliers de Kemper voulaient retrouver l'assise sur ses terres. Gagnant face à Rouen, le coup n'a pas été rendu dans le même sens face à Orléans. L'effet était trompeur, en entrée de service, avec un 10-0 asséné en guise d'accueil à Orléans.
Les visiteurs retrouvaient vite leur esprit, et passaient devant dès le deuxième acte. 37-45, une première tendance se dessinait, mais le retour de vestiaires fit naître une impression que Quimper allait monter en puissance. Plus agressif, meilleur aussi dans les turn-overs venus du banc, Quimper donnait ce sentiment de retourner la mise (60-62, 30').
Le dernier acte venait assombrir le tableau, le 0-11 fit très mal, à l'attaque de la ligne droite. 60-73, le coup était encore jouable à la 34ème minute. Quimper voulait réagir par leur meneur muselé sur ce match, Terrell Gomez, mais l'Orléanais, Lionel Kouadio finit par enfoncer le clou par une série d'actions décisives. Le passage à vide quimpérois avait trop duré, huit minutes de flottement, bien trop long même si les Béliers avaient un regain sur la toute fin, le mal était fait, et la victoire visiteuse était désormais bien ficelée (73-83).
