Elles étaient à Val d'Isère le 2 avril, en Croatie le 15, à la conquête de l'argent au mondial junior par équipe ! Ce jeudi, les sabreuses de l'équipe de France naviguaient sans leur sabre sur l'Odet, en Kayak. La sélection pour les futures échéances européenne et mondiale ne sera dévoilée que fin mai à l'issue d'une dernière épreuve disputée en Asie. Mais en attendant, l'équipe de France féminine de sabre, en stage toute la semaine à Quimper, a pris ses quartiers à la Halle des sports d'Ergué-Armel.
Les sabreuses de l'équipe de France ont allié plaisir et préparation physique, cette semaine, à Quimper. Ce jeudi, elles avaient toutes rendez-vous pour une initiation avec le canoë-kayak, à la baie de Kerogan
« On effectue une préparation spécifique et technique, précise Cyril Tahon, l'entraîneur. On travaille un peu physiquement et on profite aussi du temps, pour découvrir des activités physico-ludiques exotiques ! Pour certaines filles, le kayak est une découverte ! ». Pour accompagner les sabreuses sur l'Odet, Nordine Bachaou, moniteur du CCKQC avait convié le Quimpérois Loïc Kervella, membre de l'équipe de France des moins de 23 ans de Slalom Canoë biplace.
Plus habituées aux néons de leur piste d'entraînement qu'au temps breton, les imprudentes avaient oublié leur crème solaire ! « Sous le soleil ! On va faire taire les mauvaises langues ! se réjouissait la quimpéroise de l'équipe, Cécilia Berder, ravie de revenir chez elle. Je suis contente de retrouver Quimper, mes partenaires viennent de partout, de Paris, du Nord... Je suis très fière de pouvoir leur faire découvrir mon univers, en plus en Kayak on va passer devant ma maison... »
La remontée vers le centre ville, entamée par un arrosage en règle entre équipages biplaces, aura été dynamique et festive. « Impeccable ! » commentait Cyril Tahon. Les filles ont apprécié, à l'image de la vice championne du monde junior par équipe, Saoussen Boudiaf : « Je change de sport ! »
Cécilia Berder : « C'était très plaisant, on est remonté jusqu'au Steïr, en biplace comme en monoplace on a éprouvé de belles sensations avec ces gens qui nous encourageaient le long des quais. Cela restera un bon souvenir, bien rigolo ! » Pour dresser un parallèle entre les deux disciplines, difficile de trouver des gestes communs. La plus locale des sabreuses constatait plutôt une attitude :
« L'escrime exige un juste milieu entre puissance et décontraction, je l'ai retrouvé au Kayak, plus tu es relâché, meilleur tu es... »