Gravement blessé au tendon rotulien, en Août, à Gouesnach, lors du 1er tour de la coupe de France face à Clohars-Fouesnant, l'ancien avant-centre du Quimper Kerfeunteun FC, Christophe Pincemin a repris la compétition mi-fevrier, avec le Quimper Italia. Descendu de cinq divisions pour jouer avec ses potes, il revient sur cette expérience, le retour sur les terrains et ses ambitions pour le futur.
La blessure est la pire chose qui puisse arriver à un sportif, car elle est l'élément perturbateur d'une passion. Pour Christophe Pincemin, une rupture du tendon rotulien l'a éloigné sept mois des stades, presque une saison blanche. La reprise est dure. Loin d'être à 100%, il doit en plus s'acclimater à un championnat de D1, qui ne ménage pas les joueurs sur certains matchs. " Je ne suis pas encore content de mon niveau. Normalement, je devrais faire plus la différence. J'ai passé l'appréhension d'aller au contact. Le genou tient. Ce n'est ps de chance car j'étais très bien en début de saison. A chaque fois, que je ressens une forme de plénitude dans mon jeu, le corps craque. Ca a été le cas pour ma rupture des croisés en 2009, avec Kerfeunteun. J'étais dans une superbe forme et mon corps m'a lâché".
Après un mois et demi depuis son retour à la compétition, le buteur n'a toujours pas trouvé la voie des filets en 2012/2013. Encore face à Plogastel Saint-Germain, en coupe du conseil général, il a eu plusieurs occasions de briser cette mauvaise série mais la confiance n'est pas encore là. " J'ai toujours préféré faire la dernière passe que marquer un but. Pour moi, faire marquer, c'est comme marquer. Je joue maintenant pour le plaisir. Ca me permet de me défouler de la semaine. J'avais un gros manque, le dimanche, dans la première partie de saisàon, même si je continuais à suivre l'équipe".
Retrouver un niveau DSR/DSE
Quand un joueur a goûté au plus haut niveau régional, redescendre au plus haut niveau district crée forcément des manques. Il ne s'en cache pas. " Nous avons des supers joueurs au Quimper Italia. Il ne faut pas se mentir, le niveau me manque. En ligue, tous les joueurs ont une facilité avec le ballon, en district, ce n'est pas toujours le cas. Le jeu est beaucoup plus fluide. J'aimerais retrouver à moyen terme le niveau DSR/DSE, qui correspond le plus à mes qualités".
En attendant, Christophe Pincemin s'investit à sauver l'équipe première au Quimper Italia. " Je suis venu pour jouer avec les potes, comme Sébastien Le Naour ou le capitaine, Mathieu Morard. Il faut réussir à se maintenir. Notre calendrier n'est pas facile car sur les derniers matchs, nous allons jouer toutes les équipes de tête", conclut Christophe Pincemin.