Un quatrième terrain synthétique inauguré sur Quimper
Le synthétique, c'est la tendance du moment, pour la ville de Quimper, dans la pratique du football. Cet outil révolutionnaire dans son utilisation est clairement une priorité de la politique sportive structurale de la ville de Quimper. Ce mercredi après-midi, au stade Jean Brélivet, les élus, responsables des différents services et le maire de Quimper, en personne, Ludovic Jolivet, ont inauguré avec les acteurs du football local, un quatrième terrain synthétique. Après Kerfeunteun Stang Vihan en 2012, Creac'h Gwen sur deux terrains mi-rugby, mi-football, en 2015, Ergué-Armel complète en 2018, ce dispositif. Des quatre pôles structurants du football à Quimper, Penvillers, Jean Brélivet, Nicolas Kervahut, Creach Gwen, seul Nicolas Kervahut restera à être équipé par un terrain synthétique. Sur un coût final de 1,3 M€, Ludovic Jolivet a donné un aperçu dans son discours au micro de la politique sportive pour le football.
Les jeunes du QEAFC se sont joint à cette inauguration du nouveau terrain synthétique.
" Un terrain gazonné, c'est entre 2 à 6 heures d'utilisation par semaine, un stabilisé, entre 10h à 20h par semaine, un terrain synthétique, 50 à 60 heures", lance le maire de Quimper, Ludovic Jolivet. Un constat imparable, implacable qui justifie la construction de terrains synthétique. Premier sport de la ville avec près de 2000 licenciés, le football occupe 38 terrains recencés, 13 sites dans la préfecture du Finistère, avec un voeu d'une concentration de la politique sportive sur les quatre lieux cités précédemment pour le football. " Il nous faut maintenir le niveau des terrains d'entraînement. Le terrain synthétique n'est pas soumis aux contraintes de la météo, et peut être utilisé très souvent. On me dit que le synthétique de Kerfeunteun commence à être usé. C'est très bien car ça signifie une utilisation optimale de l'outil. Le besoin était bien là".
Le Quimper Ergué-Armel, principal bénéficiaire de cet nouvel outil, aussi valable à une plus petite échelle de créneaux, pour l'US Quimper, l'US Portugaise, et le football corpo, se dit pleinement satisfait de ce terrain. " On l'attendait depuis longtemps. Nous ne gagnons pas un nouveau terrain car nous perdons notre terrain stabilisé, où sera construit la maison des associations. On gagnera en confort. Avec l'effet coupe du monde, nous sommes portés sur un football de masse et social sans distinction du niveau de l'enfant. C'est un bel outil mais nous sommes lucides. On reste sur une fragilité par rapport à un nouveau contexte avec un club du Quimper Ergué-Armel FC qui compte aujourd'hui 370 à 380 licenciés", confirment Thomas Diquélou et Romain Rocuet, vice-président et président du Quimper Ergué-Armel FC.
Sur ce nouveau terrain, homologué la semaine dernière par la ligue de Bretagne, en catégorie 5 (valable pour des matchs de championnat jusqu'à la R1 senior), ce terrain synthétique sera complété dès l'année suivante par un bloc sanitaire et vestiaires, à sa proximité de jeu. " Le football a un rôle majeur dans un quartier", conclut Ludovic Jolivet. Pour le QEAFC, comme les autres clubs utilisateurs quimpérois, cet appel d'air devrait donner une meilleure capacité d'accueil et une nette amélioration des conditions de jeu.