28 mai 2017. L'AS Saint-Etienne avait réussi à placer deux équipes en finale du mondial pupilles sans pouvoir aller au bout. Le voisin "honni" de l'Olympique Lyonnais a réussi l'exploit de parvenir à faire le coup double sur cette édition 2017 du Mondial Pupilles de Plomelin. Chez les garçons, Lyon a impressionné par sa force de frappe offensive. Le matin, en quart de finale, le Stade Brestois avait reçu un large aperçu du potentiel lyonais avec une défaite 3-0 en quart de finale. La demi-finale contre les voisins du Forez de l'AS Saint-Etienne n'a pas échappé aux Gones, par une victoire courte mais synonyme de finale (0-1). Dans l'autre partie du tableau, le Stade Rennais a été au-dessus de la mêlée tout comme une excellente équipe du FC Metz, avec un avant-centre puissant et technique (un des meilleurs joueurs du tournoi 2017), Guy Koudjou. Déjà buteur en quart de finale face à Guingamp, l'attaquant messin mettait un nouveau but en demi-finale. Au courage et à l'abnégation, Rennes est allé chercher l'égalisation en seconde période de la demi-finale par le rapide et explosif, Francis Muniangi. Avant que le portier breton, Melvin Bouvier ne fasse la différence aux pénaltys. La finale opposait le Stade Rennais aux Lyonnais. Les joueurs de Pierre-Antoine Rolland et ceux de Amaury Barlet ont offert un spectacle haletant au public en disputant une des plus belles finales du mondial pupilles toutes éditions confondues (4-2).

Les féminines de Lyon vainqueur de Montpellier

Paul Le Guen était présent à Plomelin

Rennes a failli remporter l'épreuve 2017, à Plomelin

Les Rennais regard dans le vide après leur défaite en finale.

Les Verts de Saint-Etienne battus en demi-finale

Très gros tournoi de la jeune montpeliéraine, Inès Benyahya

Pierre-Antoine Rolland, le coach du Stade Rennais en U13


Les jeunes arbitres du tournoi avant la demi-finale Saint-Etienne - Lyon

Les Messins, malheureux aux pénaltys
Coup pour coup, les Lyonnais pensaient avoir fait le plus dur en première mi-temps à la 5ème et 8ème minute par des buts Amine Messoussa et Brayton Fougou. Le Stade Rennais revenait juste avant la mi-temps par Lesly Ugschukwu (2-1). Rennes poussait pour offrir le premier titre du mondial pupilles à une équipe bretonne. En effet, depuis la première édition de 1986, une équipe de l'Hermine n'ait jamais parvenu à soulever le trophée vainqueur à Pennanguer. Rennes s'est essayé à trois reprises en vain. Cette fois-ci, ils y croyaient encore mais l'estocade était porté par Hugo Vogel (3-1). Néanmoins, le Stade Rennais avait du coeur et retournait au contact dans la partie grâce à un boulet de coup-franc excentré de Maruis Grebo. Lyon jouait compact et exploitait la ligne remontée de la défense adverse pour partir dans le dos. Sur son côté, Amine Messoussa portait le coup de grâce (4-2).
Chez les féminines, la veille avait désigné les deux équipes sortantes finalistes du tournoi avec Montpellier et Lyon. Diminuées par la blessure de leur meilleure joueuse, la meneur de jeu, Inès Benyhya, les Montpeliéraines jetèrent toutes leurs forces dans cette finale jusqu'à encaisser le seul but de la finale à deux minutes de la fin par Laurine Braga, qui trompait la gardienne héraultaise, Marion Gros (1-0). A noter que les abitres de la finale ont été à majorité de l'US Concarneau avec Gautier Morvezen, Steven Chevillard et Manon Moelic avec Jean-François Peron en référent.
Les réactions des vainqueurs et finalistes:
Thierry Tosas, coach de Montpellier: " Notre meilleure joueuse, Inès Benyahya, a été blessée sur la finale. Elle a joué diminué. Lyon a mérité sa victoire. Il faut féliciter les joueuses de la qualité du tournoi. Elles apprennnent beaucoup de cet évènement. Ca leur servira pour la suite de leur carrière d'avoir vécu une telle aventure en équipe"
Yohan Desbos, coach de Lyon féminine: " On a subi en finale. Montpellier nous a mis beaucoup en difficulté par leur pressing. Elles réussissent une meilleure finale que la nôtre. C'était très serré. Nous avons été opportunistes au bon moment. C'est une confirmation de la qualité de cette génération. Le mondial pupilles a une très grosse qualité. On ne voit ça qu'en Bretagne ce type de tournoi. Ca n'existe que dans votre région. Pour voir la même valeur de tournoi, nous sommes obligés d'aller en dehors de la France pour avoir ce même retour"
Amaury Barlet, coach de Lyon garçon: " On a montré un mental et une solidité défensive sur tout ce tournoi. On sait que sur la dernière journée des finales, la réussite fait beaucoup sur le vainqueur final. On a provoqué notre chance. Nos joueurs ne sont pas habitués à jouer devant un tel public. J'étais venu cin fois au mondial comme éducateur sans pouvoir gagner. C'et chose faite!"
Pierre-Antoine Rolland, coach du Stade Rennais: " Lyon a toujours eu ce but d'écart. 2-0 en finale, c'est lourd pour revenir. Il nous manquait de la fraîcheur en fin de tournoi. En deuxième mi-temps, comme contre Metz, nous sommes bien. Le mondial est une aventure inoubliable pour nos jeunes joueurs. Ils apprennent dans la gestion des émotions. On le voit dans notre demi-finale à leur manière de rentrer tête baissée dans le match au lieu de montrer leur fierté d'arriver à ce niveau. Ca reste une très bonne expérience malgré la défaite"