Président du Mondial pupilles de Plomelin depuis 2019, Jean-Jacques Cariou a étrenné pour la première fois ses fonctions officielles sur cette édition zéro de redémarrage, après une première longue tranche de 33 ans sans discontinuité. Lancé en 1986, interrompu sur ses quatre dernières années " covidées", la machine a été relancée sur les onze sites d'accueil, avec deux petits nouveaux, l'Amicale Ergué-Gabéric à Croas Spern, et l'US Trégunc à la Pinède, qui ont rejoint le Mondial et étendu sa sphère géographique pour la première fois sur le bassin concarnois. Huit centre masculins, trois féminins, malgré l'arrêt de Fouesnant, le Mondial Pupilles de Plomelin a été fidèle à sa réputation, faire la part belle aux jeunes, en les mettant au centre du jeu, pour réunir 88 équipes, une dizaine d'équipe étrangères. Le point avec Jean-Jacques Cariou, président pour la prmeière fois, prenant la suite d'Alain Bosser, qui est entré au comité du Mondial Pupilles depuis plus de 20 ans maintenant.
Jean-Jacques Cariou, président du mondial pupilles de Plomelin: " Ca a été un bon redémarrage. Il faudra régler en interne les quelques détails qui n'ont pas fonctionnés. On a retrouvé les bénévoles, des anciens comme des nouveaux. Le temps a été extraordinaire du jeudi au dimanche inclus. Il y'avait une grande et longue attente. En faisant le tour des centres, c'est ce que nous avons ressenti et confirmé en parlant aux différents organisateurs de centre. Les gens l'attendaient, ça leur manquait un peu cette atmosphère de fête. Nous avons reçu beaucoup de retour positif, des bénévoles, des équipes, des partenaires....
Tout le monde a été au rendez-vous. Le public est venu en nombre le dimanche, c'est difficile de faire une estimation, mais plusieurs miliers de personnes à coup sûr, ce dimanche, à Pennanguer. Les deux nouveaux centres féminins, à Ergué-Gabéric et à Trégunc. Pour un lancement, ils ont vraiment été très bons, tous les deux. L'ambiance a été bon enfant, avec que des clubs professionnels à partir des quart de finale, et une grosse sélection de la ligue du Grand Est, chez les filles. Le seul club breton, qui a réussi à passer le dimanche, a été le Stade Rennais, chez les féminines.
Le mondial, c'est une grosse machine, 19 membres au comité d'organisation, 2.000 bénévoles à trouver sur les quatre jours de manifestation, 300 le jour de la finale, des repas à servir tous les jours dans les différents centres. Pendant quatre jours, le Mondial sert à oublier ses soucis du moment.
Mes coups de coeur? Le football féminin en règle générale et un remerciement aux équipes étrangères d'être venues. On en avait une dizaine sur les 88 équipes du tournoi, idéalement, il faudrait tendre à 32 (24 équipes garçons et 8 filles), mais 25 serait déjà un bel axe de progression pour l'année prochaine. Mais cette année, la priorité des priorités était vraiment de relancer la machine, de repartir. Ca a été fait et bien fait. Maintenant, on va pouvoir réfléchir entre nous à des axes d'amélioration"
