Le rêve de 8ème tour du Stade Quimperlois se dissipe très rapidement face à Château-Gontier
Le rêve de poursuivre l'aventure est passé extrêmement rapidement pour le Stade Quimperlois (R3) sur ce 7ème tour de la coupe de France face au Mayennais de Château-Gontier (R1). Les deux divisions d'écart au coup d'envoi se sont révélées être un fossé irratrapable, très rapidement, pratiquement trop rapidement, jusqu'à devenir un véritable gouffre au fil conducteur de la première mi-temps. Il y'avait pourtant tout réuni pour vivre un grand moment, un stade plein de Jean Charter rempli de 2.000 spectateurs, une pluie arrêtée pratiquement au coup d'envoi, et la confirmation du passage de l'EA Guingamp (L2), futur adversaire au 8ème tour. Au prix d'une première mi-temps à complet sens unique, les Mayennais ont fait une très forte impression dans l'intelligence, dans la construction d'un jeu élaboré, et leurs longs temps de conservation. A la mi-temps, le suspense avait été mis définitivement rentré aux vestiaires, un 0-6 asséné d'une manière presque chirurgicale, qui ne laissait plus le moindre espoir aux Qimperlois. Et quand le mot d'ordre fut de gagner a minima la deuxième mi-temps, côté local, Château-Gontier portait le pli définitif sur la qualification en mettant le 7ème en reprise de mi-temps. Pouvant sauver l'honneur à deux reprises par Léo Quéguiner, en première mi-temps, le rapport de forces était devenu trop inégal entre les deux équipes. Vivant ce même sentiment d'impuissance observé l'an dernier au 6ème tour de la coupe de Bretagne face à l'AG Plouvorn (R1), qui avait aussi étrillé le FC Quimperlé (R2) sur son terrain, par ce même rouleau compresseur intégral (0-9). Les Quimperlois ont vécu un an après, presque jour pour jour, face à Château-Goniter, le même type de match. Le Stade Quimperlois (R3) quitte la compétition conscient d'être tombé sur bien plus fort, il restera accroché en mémoire, ce parcours qui a redonné une pleine lumière au naissant Stade Quimperlois (0-9, 90'+2).
Légende: Le Stade Quimperlois est tombé sur un roc mayennais, qui n'a jamais laissé le moindre espoir de qualification aux Quimmperlois, ce samedi soir, face à 2.000 spectateurs, à Jean Charter.
Le premier quart d'heure est forcément déterminant pour se caler dans le rythme d'un niveau inconnu quand l'équipe joue deux crans plus bas. Entre une ex-équipe de National 3 et une autre relégué de R2, il n'y a pas eu besoin d'avoir recours à la photo finish tant la différence s'est faite déjà ressentir dans la construction fluide du premier but.

Dès la 4ème minute, l'accélération Lounéo Rousseau était tranchante, enrhumant tout le côté droit quimperlois, l'arrière latéral mayennais s'engouffrait et trouvait à la réception Evan Lhuissier dont l'appel plongeant avait apporté le facteur décisif (0-1, 6'). Ca partait mal mais le Stade Quimperlois cherchait à rééquilibrer dans le jeu. Or, face à une telle armada adverse, devenant invincible, au fur et à mesure de l'égrenage des minutes, la mise en pli du deuxième but impressionna même, longue phase de conservation du ballon, supérieur à la minute, et la justesse jusqu'à la passe finale, pour mettre sur orbite au coeur du jeu, Kyllian Champagne (25').

Ce duo Champagne/Lhuissier apparaissait déroutant, avec un nouveau coup de canif, dans la frêle esquive quimperloise, trois minutes après ce 0-2. Le 3ème but si important psychologiquement dans tout match était ajouté avant la demi-heure (0(3, 28'). Et quand le Stade Quimperlois avait un début de frémissement, avec la première situation cadrée de la tête par Léo Quéguiner. Le porter mayennais, Germain Cathelineau s'employait de tout son long pour parer (33'). Et le bommerang revenait irrémédiablement dans le visage des lolcaux. Kyllian Champagne mit une nouvelle couche, avant que les Quimperlois ne boive le calice jusqu'à la lie, en subissant coup sur coup deux nouveaux buts (0-5 43', 0-6, 44').
Comme sonné par cette première mi-temps au vif éclat, le Stade Quimperlois en avait perdu l'espoir d'une qualification mais voulait mettre un point d'honneur à mettre les rustines nécessaires en deuxième mi-temps, voir mieux de la gagner. Mais Château-Goniter n'en donnait même pas l'illusion, en réassommant d'entrée de jeu ( comme en première mi-temps) en embellisant la différence dès la 47ème minute par ce diable d'Evan Lhuissier (0-7), sur un service copié-collé du 1er but du latéral, Lounéa Rousseau.

Malgré la rentrée remarquée du jeune, Raphaël Rouzau, côté quimperlois, Château-Gontier n'avait aucune déviance de concentration, et ne concédait rien du tout, pas le moindre écart de conduite sur le deuxième acte. La fin de match renforçait l'amertume locale, les rentrants Arthur Margerie/Tim Oswald appliquait le plan de jeu, différence côté et centre ras surface (0-8, 86').
Avant que le tir enroulé de l'excellent meneur de jeu, Ibrahim Fofana n e trompe une nouvelle fois Romain Pennec (0-9, 89'). Le Stade Quimperlois s'arrêtait au 7ème tour, Château-Gontier décrochait la cerise sur son gâteau exquis du retour de la prochaine réception de l'EA Guingamp, au 8ème tour.
LE SUIVI COMPLET DU MATCH ENTRE LE STADE QUIMPERLOIS (R3) ET CHATEAU-GONTIER (R1)
L'ENTREE DES JOUEURS SUR LE TERRAIN:
LA HAIE D'HONNEUR DES JOUEURS DE CHATEAU-GONTIER SALUANT LE PARCOURS DU STADE QUIMPERLOIS: