L'Ujap Quimper franchit les quarantièmes rugissants
La famille de l'Ujap Quimper s'était retrouvée, ce samedi, pour fêter les 40 ans de l'association. Pilier sportif de la ville, l'Ujap a incarné dans tout son parcours des 40 ans, de mettre le club toujours en haut du basket breton. Montant en National, dès l'année post-fusion avec Marc Poriel aux commandes, l'équipe de 1984 était même sur le parquet de Michel Gloaguen, à une ou deux exceptions près, ce samedi. Ce qui prouve l'attachement grand à un club, qui a traversé les décennies, jusqu'à tutoyer de près l'élite française, la Pro A, sur la finale de Bercy en 2006/2007, sur le premier âge d'or d'Olivier Cousin, à la tête de l'équipe et sur la première année tronquée Covid ( saison arrêtée en Mars 2020 alors que Quimper était potentiellement en passe d'accrocher sportivement la Pro A avec Blois), sur le deuxième âge d'or de Laurent Foirest. Les quatre entraîneurs, Christian Marc, Marc Poriel, Olivier Cousin, Laurent Foirest qui ont marqué significativement ses 40 ans, ont dirigé l'équipe des All Stars Ujap.
Rebaptisé équipe Gloaguen, cette " Team" était dirigée par Olivier Cousin, venu exprès de Montréal ( Québec, Canada), où il réside depuis plusieurs années, et Laurent Foirest, opposée à l'équipe Le Boedec, dirigée par Christian Marc ( entraîneur de la montée en N2 en 1991) et Marc Poriel. La team Gloaguen l'a finalement emporté 49-46, mais l'essentiel était ailleurs, il était de se rassembler, de partager une journée, de la prolonger le plus longtemps possible, pour se remémorer tous ces moments partagés sur le parquet, et en dehors.
Ce qui était apparent, dès l'entrée à la salle, c'était la bonne humeur, les sourires et la joie de se revoir. Sous le même maillot, ayant bâti le club d'année après année, l'Ujap Quimper a passé le cap des 40 ans, ce week-end. Et comme tout dans la vie, le temps a passé si vite qu'on ne s'en était même pas aperçu.
D'une fusion à une institution dans la ville, l'Ujap, ses quatre lettres sont maintenant connues d'une grande partie de la population quimpéroise, signe que cette fusion entre la Phalange d'Arvor et la Jeanne d'Arc a bien marché et accomplit un sacré bout de chemin.